- EAN13
- 9782072533785
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 29/01/2014
- Collection
- Folio essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782072533785
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
9.49 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Le plus insupportable dans la perte, serait-ce la perte de vue ? Annoncerait-
elle, chez l'autre, l'absolu retrait d'amour et, en nous, l'inquiétude d'une
infirmité foncière : ne pas être capable d'aimer l'invisible ?Telle est la
question que déploie ce livre qui s'ordonne selon trois axes. Il décrit
d'abord quelques formes du refus de la perte - de l'apathie à la réaction
thérapeutique négative en passant par l'amour de la haine. Il analyse ensuite
les modalités de la croyance pour reconnaître l'essence 'profane' de la
psychanalyse. Il insiste enfin sur la mélancolie active du langage qui, en
s'éloignant du visible, porte en lui la défaite du culte de l'image. Les
chemins empruntés sont divers. Le lecteur y rencontre le doux Oblomov et la
Gradiva rediviva, Sarrte et André Breton, Freud et Winnicott, le curieux
oiseau de Léonard et les mots incertains de l'autobiographie.Si la
psychanalyse est ici tout au long présente, ce n'est pas comme regard
théorique mais à l'horizon, à perte de vue : là où nos yeux ne pouvant plus
rien saisir transmettent leur trouble à la pensée.
elle, chez l'autre, l'absolu retrait d'amour et, en nous, l'inquiétude d'une
infirmité foncière : ne pas être capable d'aimer l'invisible ?Telle est la
question que déploie ce livre qui s'ordonne selon trois axes. Il décrit
d'abord quelques formes du refus de la perte - de l'apathie à la réaction
thérapeutique négative en passant par l'amour de la haine. Il analyse ensuite
les modalités de la croyance pour reconnaître l'essence 'profane' de la
psychanalyse. Il insiste enfin sur la mélancolie active du langage qui, en
s'éloignant du visible, porte en lui la défaite du culte de l'image. Les
chemins empruntés sont divers. Le lecteur y rencontre le doux Oblomov et la
Gradiva rediviva, Sarrte et André Breton, Freud et Winnicott, le curieux
oiseau de Léonard et les mots incertains de l'autobiographie.Si la
psychanalyse est ici tout au long présente, ce n'est pas comme regard
théorique mais à l'horizon, à perte de vue : là où nos yeux ne pouvant plus
rien saisir transmettent leur trouble à la pensée.
S'identifier pour envoyer des commentaires.