- EAN13
- 9782204114585
- Éditeur
- Cerf
- Date de publication
- 09/01/2014
- Collection
- HISTOIRE HORS COLLECTION
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782204114585
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Le pape de la Première Guerre mondiale, c’est lui, Benoît XV (1854-1922),
visionnaire en un temps de chaos du futur village planétaire. Révélant une
page secrète des relations internationales, cet essai biographique raconte
comment, à peine élu, ce diplomate de vocation n’aura cessé, depuis Rome,
d’opposer à Paris et à Berlin la neutralité du Saint-Siège pour mieux appeler
l’ensemble des belligérants à la paix. Comment, en leur proposant
inlassablement sa médiation, il leur intimera de projeter une Europe unie.
Comment, aussi, il multipliera les signes de réforme de l’Église catholique
afin de la désengager de son terreau traditionnel en créant une nouvelle
Congrégation pour les Églises orientales en 1917 et en condamnant les
nationalismes coloniaux en 1919. Ce portrait vivant, tissé à même les grands
événements d’une époque charnière, montre également que les incompréhensions
suscitées par ses diverses initiatives ne sont pas allées sans désillusion.
Benoît XV n’en reste pas moins une figure d’exception au sein d’un temps
d’immense confusion. À la sortie de la Grande Guerre, grâce à son action, le
catholicisme a pris toute la mesure de son universalité. Ses successeurs
seront en dette de cette conception globale du monde et de l’histoire qui aura
animé son court, mais intense pontificat.
visionnaire en un temps de chaos du futur village planétaire. Révélant une
page secrète des relations internationales, cet essai biographique raconte
comment, à peine élu, ce diplomate de vocation n’aura cessé, depuis Rome,
d’opposer à Paris et à Berlin la neutralité du Saint-Siège pour mieux appeler
l’ensemble des belligérants à la paix. Comment, en leur proposant
inlassablement sa médiation, il leur intimera de projeter une Europe unie.
Comment, aussi, il multipliera les signes de réforme de l’Église catholique
afin de la désengager de son terreau traditionnel en créant une nouvelle
Congrégation pour les Églises orientales en 1917 et en condamnant les
nationalismes coloniaux en 1919. Ce portrait vivant, tissé à même les grands
événements d’une époque charnière, montre également que les incompréhensions
suscitées par ses diverses initiatives ne sont pas allées sans désillusion.
Benoît XV n’en reste pas moins une figure d’exception au sein d’un temps
d’immense confusion. À la sortie de la Grande Guerre, grâce à son action, le
catholicisme a pris toute la mesure de son universalité. Ses successeurs
seront en dette de cette conception globale du monde et de l’histoire qui aura
animé son court, mais intense pontificat.
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