- EAN13
- 9782268080956
- Éditeur
- Éditions du Rocher
- Date de publication
- 19/03/2015
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les artistes en France sous l'occupation
Van Dongen, Picasso, Utrillo, Maillol, Vlaminck? + bandeau Un officier allemand raconte
Docteur Werner Lange
Éditions du Rocher
Livre numérique
Autre version disponible
Werner Lange a écrit ces « mémoires » avant de se pendre. C'était un officier
allemand francophile et cultivé. Les êtres qu'il évoque sont des monuments de
l'histoire de l'art dont les chefs-d'oeuvre ornent les collections des plus
grands musées. Mais ce sont aussi des hommes et des femmes qui collaborent
avecl'occupant pour continuer à peindre, à exposer, à mieux manger tout
simplement.Le caractère captivant de ces pages réside dans l'anecdotique, le
quotidien, le « banal » de la vie de nos génies des arts sous l'occupation.
C'est ce côté indécent, « people » presque qui rend les souvenirs de Werner
Lange si uniques. Le fait que les choses soient racontées par un officier de
la Propagandastaffel pétri d'admiration pour les artistes dont il doit «
s'occuper », donne au récit une intensité rare. L'amitié sincère qui le lie à
Maillol, à Vlaminck, à Dina Vierny, ses relations intimes avec Derain, son
dîner avec Picasso dans un clandé du marché noir, donnent lieu à des scènes
inédites d'une richesse à laquelle peu de livres d'histoire peuvent
prétendre.Le don de conteur, l'acuité bienveillante du regard de ce témoin
plongé dans un milieu fascinant à une époque particulièrement dramatique de
l'histoire de France, tout cela fait qu'on lit les « mémoires » de Werner
Lange comme on regarde un film.
allemand francophile et cultivé. Les êtres qu'il évoque sont des monuments de
l'histoire de l'art dont les chefs-d'oeuvre ornent les collections des plus
grands musées. Mais ce sont aussi des hommes et des femmes qui collaborent
avecl'occupant pour continuer à peindre, à exposer, à mieux manger tout
simplement.Le caractère captivant de ces pages réside dans l'anecdotique, le
quotidien, le « banal » de la vie de nos génies des arts sous l'occupation.
C'est ce côté indécent, « people » presque qui rend les souvenirs de Werner
Lange si uniques. Le fait que les choses soient racontées par un officier de
la Propagandastaffel pétri d'admiration pour les artistes dont il doit «
s'occuper », donne au récit une intensité rare. L'amitié sincère qui le lie à
Maillol, à Vlaminck, à Dina Vierny, ses relations intimes avec Derain, son
dîner avec Picasso dans un clandé du marché noir, donnent lieu à des scènes
inédites d'une richesse à laquelle peu de livres d'histoire peuvent
prétendre.Le don de conteur, l'acuité bienveillante du regard de ce témoin
plongé dans un milieu fascinant à une époque particulièrement dramatique de
l'histoire de France, tout cela fait qu'on lit les « mémoires » de Werner
Lange comme on regarde un film.
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