- EAN13
- 9782348028366
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (La découverte)
- Date de publication
- 1999
- Collection
- Alternatives économiques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La légende de l'entrepreneur
Le capital social, comment vient l'esprit d'entreprise
Sophie Boutillier, Blandine Laperche, Dimitri Uzunidis
FeniXX réédition numérique (La découverte)
Alternatives économiques
Livre numérique
Le mythe du petit entrepreneur devenu patron de multinationale est vieux comme
le capitalisme. En son nom, patronat et gouvernements (mais, souvent aussi, de
nombreuses associations : junior entreprises, clubs d’investisseurs, boutiques
de gestion, banque des pauvres…) ont fait de la création d’entreprise et de la
défense de la petite entreprise la planche de salut pour sortir du chômage et
stimuler la croissance : de la prime Barre à la fin des années soixante-dix à
la loi Madelin des années quatre-vingt-dix, chômeurs et fonctionnaires,
soupçonnés de vivre aux crochets de la société, sont ainsi priés de faire
preuve d’initiative et de créer leur entreprise. Malheureusement, il y a loin
du mythe à la réalité de l’économie de marché. Ce livre remet les pendules à
l’heure en retraçant la véridique histoire de l’entrepreneur (depuis que le
terme existe), en montrant comment le mythe s’est construit, dans la théorie
économique aussi bien que dans le discours social, et en démontrant, enquête à
l’appui, comment la réussite entrepreneuriale est toujours une œuvre
collective : pas de réussite sans un capital social - on reconnaîtra la
référence à Pierre Bourdieu - dont hérite l’heureux élu et qu’il fait
fructifier avec l’aide de l’État, de sa famille, de ses amis, etc. Il ne
s’agit cependant pas, pour Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis, de dénigrer
l’esprit d’entreprise, mais de mettre en garde contre sa mythification
(l’échec est lourd de drames humains et familiaux). Ce livre est donc
indispensable aux conseilleurs et aux candidats à l’aventure entrepreneuriale…
le capitalisme. En son nom, patronat et gouvernements (mais, souvent aussi, de
nombreuses associations : junior entreprises, clubs d’investisseurs, boutiques
de gestion, banque des pauvres…) ont fait de la création d’entreprise et de la
défense de la petite entreprise la planche de salut pour sortir du chômage et
stimuler la croissance : de la prime Barre à la fin des années soixante-dix à
la loi Madelin des années quatre-vingt-dix, chômeurs et fonctionnaires,
soupçonnés de vivre aux crochets de la société, sont ainsi priés de faire
preuve d’initiative et de créer leur entreprise. Malheureusement, il y a loin
du mythe à la réalité de l’économie de marché. Ce livre remet les pendules à
l’heure en retraçant la véridique histoire de l’entrepreneur (depuis que le
terme existe), en montrant comment le mythe s’est construit, dans la théorie
économique aussi bien que dans le discours social, et en démontrant, enquête à
l’appui, comment la réussite entrepreneuriale est toujours une œuvre
collective : pas de réussite sans un capital social - on reconnaîtra la
référence à Pierre Bourdieu - dont hérite l’heureux élu et qu’il fait
fructifier avec l’aide de l’État, de sa famille, de ses amis, etc. Il ne
s’agit cependant pas, pour Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis, de dénigrer
l’esprit d’entreprise, mais de mettre en garde contre sa mythification
(l’échec est lourd de drames humains et familiaux). Ce livre est donc
indispensable aux conseilleurs et aux candidats à l’aventure entrepreneuriale…
S'identifier pour envoyer des commentaires.