- EAN13
- 9782370155917
- Éditeur
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- Date de publication
- 08/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ainsi parlaient les anciens
Pierre Edgar Moundjegou Mangangue
Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782370155917
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
3.49
Trois directions, trois problèmes marquent les poèmes ici réunis. Ils se
constituent tous autour d'une réflexion portant sur les possibilités
qu'engendre l'écriture et sur le sens vrai du livre poétique. L'ouvre se
dévoile donc en réfléchissant sur elle-même et en se réfléchissant, en
s'engageant dans la construction ou la redéfinition du temps où elle germe. Le
dire et le dit renvoient-ils à une origine hypothétique ? Proviennent-ils
d'une source historique, réelle ? Le dire des anciens initie toute méditation.
Le poète ne peut pas ne pas récapituler, détailler et déterminer sa
généalogie. Le dire poétique s'inscrit dans un devenir. Il sourd au milieu des
cauchemars, au milieu des brasiers mondains, au cour de l'amertume et des
rêves les plus exigeants. Concrètement, l'errance du poète implique aussi
l'exil de la voix dont il est porteur. Dès lors, chaque fois qu'il interpelle
et interroge le monde, le poète devient, en quelque sorte, l'« emblème des
rêves ». Son écriture est alors une annonce, une proclamation anticipatrice.
constituent tous autour d'une réflexion portant sur les possibilités
qu'engendre l'écriture et sur le sens vrai du livre poétique. L'ouvre se
dévoile donc en réfléchissant sur elle-même et en se réfléchissant, en
s'engageant dans la construction ou la redéfinition du temps où elle germe. Le
dire et le dit renvoient-ils à une origine hypothétique ? Proviennent-ils
d'une source historique, réelle ? Le dire des anciens initie toute méditation.
Le poète ne peut pas ne pas récapituler, détailler et déterminer sa
généalogie. Le dire poétique s'inscrit dans un devenir. Il sourd au milieu des
cauchemars, au milieu des brasiers mondains, au cour de l'amertume et des
rêves les plus exigeants. Concrètement, l'errance du poète implique aussi
l'exil de la voix dont il est porteur. Dès lors, chaque fois qu'il interpelle
et interroge le monde, le poète devient, en quelque sorte, l'« emblème des
rêves ». Son écriture est alors une annonce, une proclamation anticipatrice.
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