- EAN13
- 9782402142298
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (érès)
- Date de publication
- 1988
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Le sujet et la loi : la petite délinquance, approche juridique et psychanalytique
Colloque des 13 et 14 juin 1987 Paris
Expérience freudienne et recherche scientifique
FeniXX réédition numérique (érès)
Livre numérique
La « petite » délinquance inquiète nos sociétés modernes. Pour en limiter
l’extension et en cerner la signification, elles s’adressent aux savoirs
éducatif, psychologique, psychiatrique. Ce type de recours ne pouvait manquer
de modifier profondément le fonctionnement de la justice pénale. Trop souvent,
la psychanalyse se présente comme un ensemble de connaissances
supplémentaires. Plus fidèle à sa vocation, elle s’interroge sur la fonction
de la loi dont dépend l’existence du sujet. Mais s’agit-il alors de la même
loi, et du même sujet, que dans le discours juridique ? Dans cet ouvrage,
juristes, psychanalystes et travailleurs sociaux confrontent sur ces problèmes
leurs expériences et leurs points de vue, après s’être rencontrés, à la
Sorbonne, les 13 et 14 juin 1987. Organisée avec la collaboration du Goethe
Institut, cette rencontre avait fait appel à des participants allemands, venus
de Berlin, de Hambourg, de Milan. Leurs contributions occupent ici une place
importante. Au centre du débat, émergent les notions de « réparation » et de «
culpabilité ». Réparation du délinquant à la victime ? ou à la société ?
Espoir qu’il se « répare » lui-même ? Pour bien fondé qu’il soit, ce souhait
n’échappe pas au risque de voir l’éducateur y mêler son propre besoin de «
réparation », faisant ainsi obstacle à ce que le délinquant comprenne son
acte. Entre la petite délinquance et la criminalité, si la loi et le jugement
moral établissent une distinction nette, la différence a tendance à s’estomper
au regard du sentiment de culpabilité éprouvé par le sujet. Ainsi s’explique
qu’à plusieurs reprises, les textes qui composent ce livre débouchent sur la
question de la dette, héritée par les fils, de pères qui, au temps de
l’Allemagne nazie, furent les acteurs d’une criminalité historique.
l’extension et en cerner la signification, elles s’adressent aux savoirs
éducatif, psychologique, psychiatrique. Ce type de recours ne pouvait manquer
de modifier profondément le fonctionnement de la justice pénale. Trop souvent,
la psychanalyse se présente comme un ensemble de connaissances
supplémentaires. Plus fidèle à sa vocation, elle s’interroge sur la fonction
de la loi dont dépend l’existence du sujet. Mais s’agit-il alors de la même
loi, et du même sujet, que dans le discours juridique ? Dans cet ouvrage,
juristes, psychanalystes et travailleurs sociaux confrontent sur ces problèmes
leurs expériences et leurs points de vue, après s’être rencontrés, à la
Sorbonne, les 13 et 14 juin 1987. Organisée avec la collaboration du Goethe
Institut, cette rencontre avait fait appel à des participants allemands, venus
de Berlin, de Hambourg, de Milan. Leurs contributions occupent ici une place
importante. Au centre du débat, émergent les notions de « réparation » et de «
culpabilité ». Réparation du délinquant à la victime ? ou à la société ?
Espoir qu’il se « répare » lui-même ? Pour bien fondé qu’il soit, ce souhait
n’échappe pas au risque de voir l’éducateur y mêler son propre besoin de «
réparation », faisant ainsi obstacle à ce que le délinquant comprenne son
acte. Entre la petite délinquance et la criminalité, si la loi et le jugement
moral établissent une distinction nette, la différence a tendance à s’estomper
au regard du sentiment de culpabilité éprouvé par le sujet. Ainsi s’explique
qu’à plusieurs reprises, les textes qui composent ce livre débouchent sur la
question de la dette, héritée par les fils, de pères qui, au temps de
l’Allemagne nazie, furent les acteurs d’une criminalité historique.
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