"190 ans de passion littéraire"

 

Roger Vailland ou un Libertin au regard froid
EAN13
9782402340519
Éditeur
FeniXX rédition numérique (Plon)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Roger Vailland ou un Libertin au regard froid

FeniXX rédition numérique (Plon)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402340519
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    10.99
Dr Jekyll ou M. Hyde, bolchevik ou libertin, amateur de "licornes" à peine
pubères, ou de putains expérimentées, admirateur de Stendhal, Flaubert, Sade
et Choderlos de Laclos, homme du XVIIIe siècle, mais témoin passionné des
bouleversements de son temps, Roger Vailland est, par la pureté de sa langue
et la rigueur de sa pensée, l'un des écrivains français les plus importants de
notre époque troublée. Naissance dans l'Oise en 1907, enfance parisienne,
adolescence à Reims, fondateur, avec René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte, de
la revue le Grand Jeu, considéré puis rejeté par André Breton et Louis Aragon
qui se révèlent ses ennemis attentifs dès 1929, Vailland, persuadé de sa
vocation littéraire, et ami de Pierre Lazareff à Paris-Soir, se fait d'abord
journaliste, toujours prêt, mais en vain, à écrire le grand œuvre qui le fera
sortir de l'anonymat. La guerre lui sert de révélateur. D'abord tenté par la
collaboration, comme Marcel Déat qui fut son professeur de philosophie à
Reims, ou Robert Brasillach, son compagnon de khâgne au lycée Louis-le-Grand,
il se reprend bien vite, entre dans la Résistance, et dirige - à Paris - un
réseau de renseignement, dont l'état-major de Londres reconnaîtra les mérites.
L'expérience servira de trame à « Drôle de jeu », son premier roman, prix
Interallié en 1945, et qui fait entrer d'emblée Roger Vailland parmi les
grands écrivains du demi-siècle. D'autres romans lui vaudront un public d'une
fidélité absolue : les Mauvais Coups, Bon pied, bon œil, Un jeune homme seul,
Beau Masque, 325 000 francs, la Loi, la Fête, la Truite, presque tous portés
au cinéma dont, durant deux décennies, Roger Vailland sera un des scénaristes
dialoguistes les plus appréciés. Un homme aussi complexe et attachant ne
pouvait résister à la joie d'entrer au Parti communiste, dont l'aura séduisit
l'intelligentsia de l'après-guerre. Il en sortira lorsque Nikita Khrouchtchev
dévoilera, en 1956, l'étendue des crimes de Staline, et que les troupes
soviétiques materont, férocement, la révolte de Budapest. Romantique et
cynique, surréaliste et classique, Roger Vailland fut un de ces "grands
formats" littéraires, dont Yves Courrière (la Guerre d'Algérie, Des toques et
des étoiles, Normandie-Niemen, Joseph Kessel ou Sur la piste du lion) aime
faire découvrir le cheminement à ses lecteurs.
S'identifier pour envoyer des commentaires.