- EAN13
- 9782414546664
- Éditeur
- Edilivre – Aparis
- Date de publication
- 10/09/2021
- Collection
- Collection Classique / Edilivre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Tout doit disparaître
Cancel Culture, Wokisme et autres nihilismes contemporains
Nicolas de Pape
Edilivre – Aparis
Collection Classique / Edilivre
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782414546664
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Une révolution culturelle jamais vue dans l’histoire contemporaine rassemble
universités, médias, politiques, géants technologiques, papauté, lobbyistes,
artistes et haute finance pour saper peu à peu les bases d’une civilisation
occidentale considérée comme patriarcale et héritière d’une longue oppression.
Un complot ? Non. Une conjonction d’intérêts qui place au centre une sorte de
tyrannie des minorités au détriment d’une majorité silencieuse, coupable
d’être simplement elle-même et impuissante.
Cette Internationale des déconstructeurs nous invite, nous les lointains
descendants, coupables de crimes imaginaires, à une génuflexion permanente,
une repentance systématique afin que nous nous absolvions des crimes de nos
ancêtres. Du passé faisons table rase.
Niant en parallèle les racines chrétiennes de l’Occident, cette mouvance s
’arc-boute autour d’une série de religions séculières fabriquées :
néoféminisme mué en chasse au masculin, anti-racisme absolutiste, théorie du
genre, réchauffisme obsessionnel et écologisme totalitaire, internationalisme
béat, droit de l’hommisme, dévoiement des droits humains, etc. Ces religions
athées s’inscrivent au confluent d’une « convergence des luttes » ou «
intersectionnalité » des minorités qui postule par exemple que les femmes sont
plus victimes que les hommes du réchauffement climatique. Une série de
régressions sociétales (la possibilité d’avorter pour détresse psychologique à
quelques semaines de l’accouchement par exemple) sont présentées comme
d’invariables victoires progressistes. Le progressisme est désormais l’horizon
indépassable. Un progressisme sans limite qui demande chaque jour de nouvelles
réformes « humanistes » comme le Dieu Baal des sacrifices humains.
universités, médias, politiques, géants technologiques, papauté, lobbyistes,
artistes et haute finance pour saper peu à peu les bases d’une civilisation
occidentale considérée comme patriarcale et héritière d’une longue oppression.
Un complot ? Non. Une conjonction d’intérêts qui place au centre une sorte de
tyrannie des minorités au détriment d’une majorité silencieuse, coupable
d’être simplement elle-même et impuissante.
Cette Internationale des déconstructeurs nous invite, nous les lointains
descendants, coupables de crimes imaginaires, à une génuflexion permanente,
une repentance systématique afin que nous nous absolvions des crimes de nos
ancêtres. Du passé faisons table rase.
Niant en parallèle les racines chrétiennes de l’Occident, cette mouvance s
’arc-boute autour d’une série de religions séculières fabriquées :
néoféminisme mué en chasse au masculin, anti-racisme absolutiste, théorie du
genre, réchauffisme obsessionnel et écologisme totalitaire, internationalisme
béat, droit de l’hommisme, dévoiement des droits humains, etc. Ces religions
athées s’inscrivent au confluent d’une « convergence des luttes » ou «
intersectionnalité » des minorités qui postule par exemple que les femmes sont
plus victimes que les hommes du réchauffement climatique. Une série de
régressions sociétales (la possibilité d’avorter pour détresse psychologique à
quelques semaines de l’accouchement par exemple) sont présentées comme
d’invariables victoires progressistes. Le progressisme est désormais l’horizon
indépassable. Un progressisme sans limite qui demande chaque jour de nouvelles
réformes « humanistes » comme le Dieu Baal des sacrifices humains.
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