- EAN13
- 9782749266527
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 10/07/2020
- Collection
- L'éducation spécialisée au quotidien
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Oeil pour oeil, clan pour clan
Journal d'une éduc de la PJJ
sophie MOREAU
Erès
L'éducation spécialisée au quotidien
Autre version disponible
-
Papier - Erès 20,00
« Éducatrice en foyer de la PJJ, moi, Sophie, d’un tempérament anxieux et
hypersensible. Du haut de mon mètre cinquante-cinq arborant quarante-huit
kilos, mon esprit buvard a témérairement intégré un environnement inconnu,
hostile sur le papier pour un profane de la délinquance juvénile : un foyer
d’hébergement du ministère de la Justice, accueillant des mineurs entre 13 et
18 ans sous mandat judiciaire, ayant commis des actes de délinquance plus ou
moins lourdement réprimés sur l’échelle judiciaire, plus ou moins graves et
contestables sur le plan moral. Des délits ordaliques proches d’une forme de
rite initiatique, fruits pourris d’une pensée immature et influençable, aux
crimes insupportables et inimaginables dignes de l’ignominie, j’ai fait face,
sans fard ni fioritures, à des mômes mis en examen pour une palette
d’infractions allant du plus banal au plus sombre, du plus anecdotique au plus
impensable. » Ce journal intimiste constitue une immersion dans la délinquance
juvénile à travers le regard engagé d’une jeune éducatrice en foyer du
ministère de la Justice. Il décrit un métier atypique et un quotidien
mouvementé auprès d’un public méconnu et pourtant fantasmé : les mineurs
délinquants.
hypersensible. Du haut de mon mètre cinquante-cinq arborant quarante-huit
kilos, mon esprit buvard a témérairement intégré un environnement inconnu,
hostile sur le papier pour un profane de la délinquance juvénile : un foyer
d’hébergement du ministère de la Justice, accueillant des mineurs entre 13 et
18 ans sous mandat judiciaire, ayant commis des actes de délinquance plus ou
moins lourdement réprimés sur l’échelle judiciaire, plus ou moins graves et
contestables sur le plan moral. Des délits ordaliques proches d’une forme de
rite initiatique, fruits pourris d’une pensée immature et influençable, aux
crimes insupportables et inimaginables dignes de l’ignominie, j’ai fait face,
sans fard ni fioritures, à des mômes mis en examen pour une palette
d’infractions allant du plus banal au plus sombre, du plus anecdotique au plus
impensable. » Ce journal intimiste constitue une immersion dans la délinquance
juvénile à travers le regard engagé d’une jeune éducatrice en foyer du
ministère de la Justice. Il décrit un métier atypique et un quotidien
mouvementé auprès d’un public méconnu et pourtant fantasmé : les mineurs
délinquants.
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