- EAN13
- 9782760637832
- Éditeur
- Presses de l'Université de Montréal
- Date de publication
- 28/08/2017
- Collection
- Espace littéraire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Écriture et vie de société
Les correspondances littéraires de Louise d'Épinay (1755-1783)
Mélinda Caron
Presses de l'Université de Montréal
Espace littéraire
Livre numérique
Femme des Lumières, Louise d’Épinay est surtout connue pour sa correspondance
avec le diplomate napolitain Ferdinando Galiani, de même que pour un long
roman autobiographique et Les conversations d’Émilie, un dialogue mère-fille
traitant d’éducation. On sait moins qu’elle a été, pendant trente ans, la
collaboratrice prolifique de la Correspondance littéraire, l’un des plus
importants périodiques clandestins de la deuxième moitié du xviii e siècle.
L’analyse des pièces de cette « femme d’esprit » ayant circulé dans les
feuilles manuscrites de Grimm et de Meister donne à voir l’aura de la féminité
dans la presse littéraire de l’Ancien Régime et la représentation de la
relation ayant pris forme entre des rédacteurs parisiens et leurs lecteurs
princiers, tenus au secret et dont le nombre n’a jamais excédé la douzaine
d’abonnés. Ce livre, le premier à proposer une critique approfondie des écrits
journalistiques et épistolaires de madame d’Épinay, offre une réflexion sur
les pratiques d’écriture et les pratiques de sociabilité d’une femme de
lettres et de son proche entourage, sur leur influence réciproque, mais aussi
sur l’imaginaire du monde et du milieu philosophique qui fascinait l’Europe de
l’époque.
avec le diplomate napolitain Ferdinando Galiani, de même que pour un long
roman autobiographique et Les conversations d’Émilie, un dialogue mère-fille
traitant d’éducation. On sait moins qu’elle a été, pendant trente ans, la
collaboratrice prolifique de la Correspondance littéraire, l’un des plus
importants périodiques clandestins de la deuxième moitié du xviii e siècle.
L’analyse des pièces de cette « femme d’esprit » ayant circulé dans les
feuilles manuscrites de Grimm et de Meister donne à voir l’aura de la féminité
dans la presse littéraire de l’Ancien Régime et la représentation de la
relation ayant pris forme entre des rédacteurs parisiens et leurs lecteurs
princiers, tenus au secret et dont le nombre n’a jamais excédé la douzaine
d’abonnés. Ce livre, le premier à proposer une critique approfondie des écrits
journalistiques et épistolaires de madame d’Épinay, offre une réflexion sur
les pratiques d’écriture et les pratiques de sociabilité d’une femme de
lettres et de son proche entourage, sur leur influence réciproque, mais aussi
sur l’imaginaire du monde et du milieu philosophique qui fascinait l’Europe de
l’époque.
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