- EAN13
- 9782760967120
- Éditeur
- Leméac Éditeur
- Date de publication
- 11/02/2021
- Collection
- Théâtre Leméac
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782760967120
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
17.00
Après avoir préparé pour BQ un monumental livre de plus de 1 000 pages
regroupant les téléthéâtres d’Hubert Aquin, François Harvey a cette fois
rassemblé cinq pièces de théâtre inédites ( Le Drame des hormones, Le Quatuor
improvisé, Le Prophète, L’Écorché vif et L’Emprise de la nuit ), dont les
écritures se sont échelonnées de 1948 à 1960. Elles constituent, écrit Harvey,
un laboratoire où le jeune homme fait ses classes, cherchant à donner forme à
ses idées et à ses passions, mais où bien souvent il se bute à ses propres
insuffi -sances. Or, au travers de cette écriture en formation se profi le une
constante de l’œuvre aquinienne, c’est-à-dire un profond désir de sonder l’âme
humaine et de mettre au jour ce qu’elle a parfois de plus obscur. À l’exemple
des grands auteurs dont il s’inspire – et auxquels il se mesure –, Aquin voit
dans le théâtre un lieu d’expression privilégié de la douleur des hommes, de
cette noirceur qui empreint chaque individu et qui le mène nécessairement à sa
perte : « Ces tragédies extrêmes, Œdipe, Hamlet, Raskolnikov, en qui chaque
homme trouve un écho à sa propre vie inexprimée, racontent des actes dont les
motifs inavouables traînent quelque part en chacun de nous. »
regroupant les téléthéâtres d’Hubert Aquin, François Harvey a cette fois
rassemblé cinq pièces de théâtre inédites ( Le Drame des hormones, Le Quatuor
improvisé, Le Prophète, L’Écorché vif et L’Emprise de la nuit ), dont les
écritures se sont échelonnées de 1948 à 1960. Elles constituent, écrit Harvey,
un laboratoire où le jeune homme fait ses classes, cherchant à donner forme à
ses idées et à ses passions, mais où bien souvent il se bute à ses propres
insuffi -sances. Or, au travers de cette écriture en formation se profi le une
constante de l’œuvre aquinienne, c’est-à-dire un profond désir de sonder l’âme
humaine et de mettre au jour ce qu’elle a parfois de plus obscur. À l’exemple
des grands auteurs dont il s’inspire – et auxquels il se mesure –, Aquin voit
dans le théâtre un lieu d’expression privilégié de la douleur des hommes, de
cette noirceur qui empreint chaque individu et qui le mène nécessairement à sa
perte : « Ces tragédies extrêmes, Œdipe, Hamlet, Raskolnikov, en qui chaque
homme trouve un écho à sa propre vie inexprimée, racontent des actes dont les
motifs inavouables traînent quelque part en chacun de nous. »
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