- EAN13
- 9782843103834
- Éditeur
- UGA EDITIONS
- Date de publication
- 21/12/2018
- Collection
- Paroles d’ailleurs
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Un traité sur les passions hypocondriaques et hystériques
Bernard Mandeville
Uga Editions
Paroles d’ailleurs
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782843103834
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De l'œuvre très riche de Bernard Mandeville, la postérité n'a guère retenu que
la très controversée Fable des abeilles, qui lui vaut encore aujourd'hui de
passer pour l'apôtre du libéralisme le plus cynique. Son Traité des passions
hypocondriaques et hystériques, seul ouvrage médical de ce médecin philosophe,
fait partie de ses œuvres les moins connues en Grande-Bretagne comme en
France. Il mérite cependant d'être lu à plus d'un titre, car Mandeville y fait
entendre un discours pragmatique étonnamment moderne sur la relation entre le
malade et le patient. La parole et le récit de soi sont au centre du processus
de guérison, et annoncent la cure par la parole théorisée par la psychanalyse.
La forme du dialogue n'y est pas une simple stratégie didactique, elle est le
véhicule de la cure et la cure elle-même. Le Traité de Mandeville s'inscrit
également dans une tradition de réflexion sur la mélancolie qui remonte à
l'antiquité mais qui affirme son actualité au xviie siècle avec la parution de
l'œuvre majeure de Robert Burton (The Anatomy of Melancholy) en 1621, et
devient ce « mal anglais » que décrira George Cheyne un siècle plus tard (The
English Malady), en 1733, soit trois ans seulement après la seconde édition
révisée et augmentée du Traité de Mandeville.
la très controversée Fable des abeilles, qui lui vaut encore aujourd'hui de
passer pour l'apôtre du libéralisme le plus cynique. Son Traité des passions
hypocondriaques et hystériques, seul ouvrage médical de ce médecin philosophe,
fait partie de ses œuvres les moins connues en Grande-Bretagne comme en
France. Il mérite cependant d'être lu à plus d'un titre, car Mandeville y fait
entendre un discours pragmatique étonnamment moderne sur la relation entre le
malade et le patient. La parole et le récit de soi sont au centre du processus
de guérison, et annoncent la cure par la parole théorisée par la psychanalyse.
La forme du dialogue n'y est pas une simple stratégie didactique, elle est le
véhicule de la cure et la cure elle-même. Le Traité de Mandeville s'inscrit
également dans une tradition de réflexion sur la mélancolie qui remonte à
l'antiquité mais qui affirme son actualité au xviie siècle avec la parution de
l'œuvre majeure de Robert Burton (The Anatomy of Melancholy) en 1621, et
devient ce « mal anglais » que décrira George Cheyne un siècle plus tard (The
English Malady), en 1733, soit trois ans seulement après la seconde édition
révisée et augmentée du Traité de Mandeville.
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