- EAN13
- 9782848324470
- Éditeur
- Artois Presses Université
- Date de publication
- 24/06/2020
- Collection
- Traductologie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782848324470
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9.49
La traduction est couramment définie comme une opération qui relie deux
cultures nationales monolingues. Mais qu’en est-il des traductions produites
au sein de cultures nationales ou régionales plurilingues comme le Canada, la
Belgique, la Suisse ou les Caraïbes ? Peut-on encore arguer à leur propos de «
sources » et de « cibles » ou de relations de « symétrie » et d’« équivalence
», sachant que les cultures diglossiques ou pluriglossiques instaurent plutôt
des inégalités entre les langues et les littératures ? Si les cartographies
qui représentent l’espace culturel ont longtemps cherché à minorer ou à
occulter ces inégalités, il s’impose de reconsidérer la nature des relations
intraculturelles à mesure que les cultures se reconnaissent de plus en plus
ouvertement comme plurilingues. Les notions de frontière (linguistique) et
d’espace (national) y sont aujourd’hui mises à mal, en faveur d’une
hybridation des langues dont la traduction se ressent à son tour. Cet ouvrage
réunit des contributions théoriques, historiques et analytiques sur les
traductions dans les cultures plurilingues. Il s’attache plus précisément à la
période qui va de la naissance des idéologies monolingues au XIXe siècle à
leur questionnement radical à partir de la seconde moitié du XXe siècle.
cultures nationales monolingues. Mais qu’en est-il des traductions produites
au sein de cultures nationales ou régionales plurilingues comme le Canada, la
Belgique, la Suisse ou les Caraïbes ? Peut-on encore arguer à leur propos de «
sources » et de « cibles » ou de relations de « symétrie » et d’« équivalence
», sachant que les cultures diglossiques ou pluriglossiques instaurent plutôt
des inégalités entre les langues et les littératures ? Si les cartographies
qui représentent l’espace culturel ont longtemps cherché à minorer ou à
occulter ces inégalités, il s’impose de reconsidérer la nature des relations
intraculturelles à mesure que les cultures se reconnaissent de plus en plus
ouvertement comme plurilingues. Les notions de frontière (linguistique) et
d’espace (national) y sont aujourd’hui mises à mal, en faveur d’une
hybridation des langues dont la traduction se ressent à son tour. Cet ouvrage
réunit des contributions théoriques, historiques et analytiques sur les
traductions dans les cultures plurilingues. Il s’attache plus précisément à la
période qui va de la naissance des idéologies monolingues au XIXe siècle à
leur questionnement radical à partir de la seconde moitié du XXe siècle.
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