- EAN13
- 9782862727530
- Éditeur
- Presses universitaires de Saint-Étienne
- Date de publication
- 07/07/2022
- Collection
- Le XIXe siècle en représentation(s)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les discours du journal
Rhétorique et médias aux xixe siècle (1836-1885)
Corinne Saminadayar-Perrin
Presses universitaires de Saint-Étienne
Le XIXe siècle en représentation(s)
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782862727530
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
9.99
Autre version disponible
Au xixe siècle, la presse devient le premier média de masse qu’ait connu la
France : aussi désigne-t-on volontiers cette période, qui s’étend jusqu’en
1914, comme la « civilisation du journal ». Or, à lire les journaux les plus «
modernes » de la monarchie de Juillet ou du Second Empire (La Presse de
Girardin, Le Figaro de Villemessant...), on avise d’un surprenant paradoxe :
le journal s’efforce d’inventer un dispositif communicationnel
révolutionnaire, distinct de l’ancien modèle oratoire ; pourtant, celui-ci
continue à imposer ses paradigmes et ses modèles d’écriture jusqu’à la
Troisième République au moins. L’écriture journalistique des années 1836-1885,
avant l’émergence en France de la grande presse d’information à l’anglo-
saxonne, est constitutivement rhétorique. Quels sont les modalités et les
enjeux de cette reconfiguration médiatique d’un très ancien héritage
rhétorique ? Quelle conception de la communication et de l’espace public
engage-t-elle ? Quel rôle réserve-t-elle à l’intellectuel, à l’écrivain, au
journaliste ? Toutes ces questions sont décisives en un siècle où s’invente,
en France, la démocratie.
France : aussi désigne-t-on volontiers cette période, qui s’étend jusqu’en
1914, comme la « civilisation du journal ». Or, à lire les journaux les plus «
modernes » de la monarchie de Juillet ou du Second Empire (La Presse de
Girardin, Le Figaro de Villemessant...), on avise d’un surprenant paradoxe :
le journal s’efforce d’inventer un dispositif communicationnel
révolutionnaire, distinct de l’ancien modèle oratoire ; pourtant, celui-ci
continue à imposer ses paradigmes et ses modèles d’écriture jusqu’à la
Troisième République au moins. L’écriture journalistique des années 1836-1885,
avant l’émergence en France de la grande presse d’information à l’anglo-
saxonne, est constitutivement rhétorique. Quels sont les modalités et les
enjeux de cette reconfiguration médiatique d’un très ancien héritage
rhétorique ? Quelle conception de la communication et de l’espace public
engage-t-elle ? Quel rôle réserve-t-elle à l’intellectuel, à l’écrivain, au
journaliste ? Toutes ces questions sont décisives en un siècle où s’invente,
en France, la démocratie.
S'identifier pour envoyer des commentaires.