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Conseillé par Yv27 février 2023
Lorsque Anne Goscinny demande à Catel de faire le portrait de son père en BD, celle-ci refuse d'abord, puisque elle, son truc, ce sont les biographies de femmes : Kiki de Montparnasse, Olympe de Gouges, Alice Guy ou Joséphine Baker... Mais fascinée par la vie de René Goscinny, elle trouve un subterfuge pour écrire cet album qui parle d'abord de Anne Goscinny, l'écrivaine... qui raconte son père.
J'aime beaucoup Catel et notamment ses ouvrages cités plus haut. J'ai donc aimé retrouver son trait pour montrer une vie peu ordinaire, celle de l'un des plus grands scénaristes de la BD franco-belge, si ce n'est le plus grand. Lucky Luke, Astérix et Obélix, Iznogoud, Le petit Nicolas, pour parler des plus connus, c'est lui. Des grands classiques de la bande dessinée. Mais avant d'arriver à la notoriété et au succès, il a galéré René Goscinny. Né en France en 1926. Enfance en Argentine, sa famille pour beaucoup morte dans les camps pendant la guerre. Il sait qu'il veut faire un métier rigolo, mais dans les années 40/50, la BD n'est pas encore ce qu'elle est devenue, ce n'est pas un métier en vue. Sans jamais se départir d'une bonne humeur et d'humour, le jeune René dessine d'abord et propose ses dessins à divers journaux. La suite, je vous laisse la découvrir dans ce bel album biographique. Catel reproduit dedans des dessins de Goscinny, des caricatures, ses premières BD avec Dick Dick's un détective maladroit...
Pari réussi, haut la main pour la première biographie dessinée de ce grand scénariste de BD décédé en 1977, une sorte de mise en abîme, signée Catel avec la complicité de Anne Goscinny, qui préface et raconte.
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Conseillé par o n l a l u27 octobre 2019
Un drôle de Gaulois
Belle idée de raconter en bulles la vie de l’un des scénaristes les plus
emblématiques de bande dessinée. L’idée est née de la complicité entre deux
femmes : la romancière Anne Goscinny, fille de René, et Catel, talenteuse
auteure de romans graphiques à qui l’on doit de belles réussites comme « Ainsi
soit Benoîte Groult », « Kiki de Montparnasse », « Olympe de Gouges » ou «
Joséphine Baker ». Que des femmes me direz-vous, alors que vient faire René
Goscinny dans ce gynécée ? L’astuce se trouve dans la courroie de
transmission, Anne Goscinny, qui a ouvert ses archives et sa mémoire à Catel.L’ouvrage se divise en deux voix : celle d’Anne qui se souvient et s’adresse à
son père, puis celle de René reconstituée à partir de documents radiophoniques
et autres interviews. Le résultat se dévore comme… un Astérix. Ce premier
volume débute sur une scène authentique et très romanesque.