"190 ans de passion littéraire"

 

Pardonnable, impardonnable

Valérie Tong Cuong

JC Lattès

  • Conseillé par (Libraire)
    18 mars 2016

    Un roman vibrant qu'on ne lâche pas, qui nous tord les tripes, qui nous fait mal, mais qui nous rappelle que l'indulgence et la communication peuvent resserrer bien des liens.
    Laetitia


  • Conseillé par
    18 septembre 2015

    accident, secret de famille

    Un huis-clos familial où chacun se rejette la pierre, tentent de se dédouaner, mais effectuant également une introspection, révélant ainsi leurs secrets.

    Qu’ils ont humains, ces personnages que Valérie Tong Cuong nous donne à voir, se débattant dans leur vie : la grand-mère qui fait face coute que coute ; le père en prise avec la boisson ; la mère avec un premier enfant mort-né ; et la tante, énigmatique, la tante.

    Pourtant, ils m’ont aussi agacé à vouloir rejetter la faute sur les autres, toujours, tout le temps.

    Et même si la fin est quelque peu hollywoodienne où tout le monde est pardonné, ils n’en ressortent pas tous indemne.

    Une lecture intéressante par les portraits qu’elle brosse et les ravages du mensonge et des non-dits.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la robe à damier de la tante, que Milo, son neveu, l’avait pressé d’acheter.

    https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/17/pardonnable-impardonnable-valerie-tong-cuong


  • Conseillé par
    12 janvier 2015

    Un après-midi d'été ensoleillé, Milo 12 ans doit réviser ses cours sous la surveillance de sa tante Marguerite. Mais elle lui propose une course de vélos. Milo chute et est grièvement blessé.

    Ses parents Céleste et Lino étaient absents. Officiellement, ils choisissaient du carrelage pour la piscine, accompagnés de Jeanne la mère de Céleste et de Marguerite. Après avoir été placé dans un coma artificiel, Milo se réveille mais les séquelles sont nombreuses. Marguerite qui jusque là avait fait passer cette promenade comme une demande de Milo voit son mensonge exploser. Ca ne sera pas le dernier.

    Jeanne qui voue un amour maternel exclusif à Céleste ne cherche pas défendre sa cadette. Autoritaire, elle toujours voulu régner sur la vie de Céleste. Lino n'a jamais été pour elle le gendre idéal et Jeanne aime encore le lui rappeler. Lino issu d'un milieu modeste veut que son fils réussisse et soit toujours le premier. Céleste n'a jamais oublié ce que c'est de perdre un enfant.
    Des non-dits révélés, des mensonges éclairées par la vérité et la rage, la colère, les déceptions apparaissent alors que Milo lui a besoin de ressentir l'amour des siens. D'un vrai soutien et non de tensions pour pouvoir progresser. Mais comment être soudés quand tout semble désormais les éloigner? Milo est la bouée à laquelle ils se raccrochent.

    Durant les cent premières premières pages, j'ai vibré à 200%. La douleur exprimée, vécue par chacun d'entre eux m'a serrée la gorge. Dans ce roman choral, Valérie Tong Cuong nous plonge efficacement dans les émotions et les questions de chacun. Et ça fait fait mal, très mal. Mais hélas, petit à petit, je me suis détachée. Je n'ai plus cru à cette famille ni à son histoire passée et à venir. Trop de peines, trop de mensonges et trop de retournements (dont j'ai deviné certains assez facilement). Dommage...