Et d'eau fraîche

Et d'eau fraîche est un recueil de quinze nouvelles courtes qui tournent autour du thème du coup de foudre !

Oui. Le coup de foudre. Un mythe ? Un cliché ? Un thème inépuisable, c'est certain. D'autant plus dans sa version satirique : «Tu parles d'un coup de foudre !». Le thème acquiert alors une autre dimension : onirique et ironique, railleuse ou trompeuse, voire sublime.

Le coup de foudre… Ça arrive. Coup de foudre, coup de chance ! Mais c'est rare ; et souvent bref. La chute est alors parfois rapide et brusque ; ou lente et douloureuse.
Parfois, ce n'est pas vraiment réciproque. Parfois même, c'est univoque : quand l'objet du coup de foudre n'a pas son mot à dire, par exemple… Pire, ça peut être de la comédie. Et si c'était un rêve ? Ou un fantasme ? À l'extrême, il peut même arriver que ce soit obsessionnel.
D'autres fois, on en est témoin, impuissant, victime. Que faire contre l'amour fou qui détruit un couple ? Et si c'était organisé ?
Finalement, pourquoi se limiter à deux personnes ? Pourquoi pas un coup de foudre collectif ? Ou avec un objet, une image, une entité, un paysage ? Une osmose ! Un amour transcendantal ?

À l'origine de ce recueil de nouvelles courtes, il y a une phrase imposée par les rédacteurs du concours organisé par le magazine suisse Femina en septembre 2009 : «Tu parles d'un coup de foudre !»

C'est le défi lancé par cette phrase, que j'ai transmis aux divers personnages des récits qui suivent : à chacun d'essayer de le relever, avec plus ou moins de force, de joie et de sang-froid. Pour les aider, une arme indestructible : l'humour. L'humour devait faire palpiter l'amour, comme dans les nouvelles insolentes de Dorothy Parker.
C'est tellement agréable d'écrire des scènes de rencontres amoureuses quand on sait que toute exagération passionnée est permise.