- EAN13
- 9782081233744
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 13/04/2010
- Collection
- DOCS, TEMOIGNAGES, ESSAIS (SC)
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Coucher de soleil sur La Havane. La Cuba de Castro
Pierre Rigoulot
Flammarion
Docs, Temoignages, Essais (Sc)
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782081233744
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Avec l'affaiblissement de Fidel Castro et la possibilité d'un changement de
régime, l'intérêt porté à Cuba a été décuplé dans le monde. Sans doute la
disparition de Castro, le plus ancien chef d'Etat du monde, serait en soi une
nouvelle importante. Castro est lié à tout un pan de l'histoire du XXe siècle,
fascinant et presque étrange par sa mythologie, ses enjeux et ses conflits.
Castro, c'est le monde de la guérilla, celui des luttes révolutionnaires dans
le Tiers Monde, du soutien que des intellectuels comme Sartre, Norman Mailer
ou Octavio Paz lui apportaient ; c'est le monde bipolaire où deux
superpuissances, les Etats-Unis et l'URSS, se disputaient la planète. Puis
c'est la chute du Mur de Berlin, l'isolement de l'île et les difficultés
accrues pour le peuple cubain. Mais au-delà de Castro, des images de
révolution joyeuse, d'expéditions lointaines pour étendre les rivages de la
révolution, de la Bolivie à l'Ethiopie, que va-t-on perdre ? Une île rouge,
une sorte d'Albanie caraïbe ? Ou la recherche passionnée d'une identité
nationale ? Voire d'un pouvoir personnel quasi absolu ? Une demi-siècle à
tenir tête à l'Oncle Sam, voilà qui mérite un coup de chapeau. Mais faut-il se
réjouir de la fin d'une tyrannie, même héroïque ou regretter la disparition de
cette voix discordante qui dénonçait encore et toujours un certain ordre
international ?
régime, l'intérêt porté à Cuba a été décuplé dans le monde. Sans doute la
disparition de Castro, le plus ancien chef d'Etat du monde, serait en soi une
nouvelle importante. Castro est lié à tout un pan de l'histoire du XXe siècle,
fascinant et presque étrange par sa mythologie, ses enjeux et ses conflits.
Castro, c'est le monde de la guérilla, celui des luttes révolutionnaires dans
le Tiers Monde, du soutien que des intellectuels comme Sartre, Norman Mailer
ou Octavio Paz lui apportaient ; c'est le monde bipolaire où deux
superpuissances, les Etats-Unis et l'URSS, se disputaient la planète. Puis
c'est la chute du Mur de Berlin, l'isolement de l'île et les difficultés
accrues pour le peuple cubain. Mais au-delà de Castro, des images de
révolution joyeuse, d'expéditions lointaines pour étendre les rivages de la
révolution, de la Bolivie à l'Ethiopie, que va-t-on perdre ? Une île rouge,
une sorte d'Albanie caraïbe ? Ou la recherche passionnée d'une identité
nationale ? Voire d'un pouvoir personnel quasi absolu ? Une demi-siècle à
tenir tête à l'Oncle Sam, voilà qui mérite un coup de chapeau. Mais faut-il se
réjouir de la fin d'une tyrannie, même héroïque ou regretter la disparition de
cette voix discordante qui dénonçait encore et toujours un certain ordre
international ?
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