- EAN13
- 9782200290917
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 23/10/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782200290917
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Comment s’exerce l’autorité ? Nous osons poser des questions incorrectes,
philosophiquement dangereuses, politiquement inquiétantes. Pourquoi obéir et à
qui ? De quel droit et au nom de quoi, quelqu’un peut-il commander à un autre
et l’obliger à accomplir ce qu’il ne veut pas nécessairement accomplir de son
plein gré ? Nous souhaitons affronter le problème de l’autorité par le biais
plus radical d’une interrogation iconoclaste et mortifiante à la fois :
pourquoi y a-t-il des chefs ?
La philosophie, au travers de plusieurs matrices de croissance, de confiance,
de croyance, en a conçu la raison politique, analysé l’effectivité, critiqué
les fâcheuses déviations, pour fonder l’augmentation légitime des êtres
humains et féconder leur puissance commune pour atteindre le meilleur. Mais
elle a aussi, à l’inverse, participé à la pathologie du chef adulé et divinisé
d’une déraison politique. Elle a elle-même été coupable d’une fascination
dégradante, entretenant la flamme qui la brûlera. Malheur au peuple qui a
besoin... de chefs. Reste à savoir s’il peut s’en passer et lesquels il lui
faut, comment les former, comment les remplacer et les contrôler
démocratiquement ?
philosophiquement dangereuses, politiquement inquiétantes. Pourquoi obéir et à
qui ? De quel droit et au nom de quoi, quelqu’un peut-il commander à un autre
et l’obliger à accomplir ce qu’il ne veut pas nécessairement accomplir de son
plein gré ? Nous souhaitons affronter le problème de l’autorité par le biais
plus radical d’une interrogation iconoclaste et mortifiante à la fois :
pourquoi y a-t-il des chefs ?
La philosophie, au travers de plusieurs matrices de croissance, de confiance,
de croyance, en a conçu la raison politique, analysé l’effectivité, critiqué
les fâcheuses déviations, pour fonder l’augmentation légitime des êtres
humains et féconder leur puissance commune pour atteindre le meilleur. Mais
elle a aussi, à l’inverse, participé à la pathologie du chef adulé et divinisé
d’une déraison politique. Elle a elle-même été coupable d’une fascination
dégradante, entretenant la flamme qui la brûlera. Malheur au peuple qui a
besoin... de chefs. Reste à savoir s’il peut s’en passer et lesquels il lui
faut, comment les former, comment les remplacer et les contrôler
démocratiquement ?
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