- EAN13
- 9782259244527
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Plon)
- Date de publication
- 31/12/1984
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Une originalité profonde ; un goût très sûr, qu'agaçaient les poncifs et les
modes ; une verve piquante qui, jointe à une lucidité souvent cruelle, rendait
ses mots redoutables ; tel était Philippe Jullian. C'est un souvenir de son
adolescence, provinciale et morose, qu'évoque la première nouvelle qui donne
son titre à ce recueil. Les visites florentines et Les délices de Vienne
rappellent les premiers séjours de Philippe Jullian à l'étranger, l'Italie
découverte avec ravissement en 1947, et Vienne, où il s'était trouvé lors des
funérailles du cardinal Innitzer, dont le faste l'avait ravi. De Vienne à
Prague, il n'y a pas loin et c'est cette ville que Philippe Jullian décrit
dans La flûte enchantée. On y retrouve les personnages de ses albums de
croquis, ceux qu'il dessine au retour d'une de ces foires aux vanités que sont
les réceptions officielles. En 1975, il écrivit un bref livre de souvenirs,
souhaitant, comme dans la nouvelle À grandes guides, qu'après sa mort ses
meubles fussent vendus aux enchères et ses cendres éparpillées dans les salles
de cet hôtel de la rue Drouot, où il avait passé tant d'heures à guetter les
objets insolites qui enchantaient sa fantaisie. Ce livre, étrangement
prémonitoire, était un adieu à cette vie qu'il devait volontairement quitter
le 25 septembre 1977, laissant derrière lui une œuvre trop personnelle pour ne
pas lui survivre. Ghislain de Diesbach
modes ; une verve piquante qui, jointe à une lucidité souvent cruelle, rendait
ses mots redoutables ; tel était Philippe Jullian. C'est un souvenir de son
adolescence, provinciale et morose, qu'évoque la première nouvelle qui donne
son titre à ce recueil. Les visites florentines et Les délices de Vienne
rappellent les premiers séjours de Philippe Jullian à l'étranger, l'Italie
découverte avec ravissement en 1947, et Vienne, où il s'était trouvé lors des
funérailles du cardinal Innitzer, dont le faste l'avait ravi. De Vienne à
Prague, il n'y a pas loin et c'est cette ville que Philippe Jullian décrit
dans La flûte enchantée. On y retrouve les personnages de ses albums de
croquis, ceux qu'il dessine au retour d'une de ces foires aux vanités que sont
les réceptions officielles. En 1975, il écrivit un bref livre de souvenirs,
souhaitant, comme dans la nouvelle À grandes guides, qu'après sa mort ses
meubles fussent vendus aux enchères et ses cendres éparpillées dans les salles
de cet hôtel de la rue Drouot, où il avait passé tant d'heures à guetter les
objets insolites qui enchantaient sa fantaisie. Ce livre, étrangement
prémonitoire, était un adieu à cette vie qu'il devait volontairement quitter
le 25 septembre 1977, laissant derrière lui une œuvre trop personnelle pour ne
pas lui survivre. Ghislain de Diesbach
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