"190 ans de passion littéraire"

 

Lafayette, Ou Le sortilège de l'Amérique
EAN13
9782307220510
Éditeur
FeniXX réédition numérique (France-Empire)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Lafayette

Ou Le sortilège de l'Amérique

FeniXX réédition numérique (France-Empire)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782307220510
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

  • Aide EAN13 : 9782307553847
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    9.99
Le 4 juillet 1976, on célébrera le deux-centième anniversaire de la fondation
des États-Unis d’Amérique. Il y a deux siècles, en effet, de lointaines
colonies britanniques secouaient le joug de Londres et, en proclamant leur
indépendance, étaient déjà entrées en lutte contre l’occupant. Le marquis de
La Fayette fut le plus illustre des aventuriers engagés dans ces combats de
libération et, à ce titre, le premier « Guerillero » des temps modernes. Parti
de France, il mit son épée au service des insurgés, offrit sa vie et sa
fortune pour défendre la liberté des autres. La protection de George
Washington fit de ce seigneur contestataire, égoïste et insolent, le plus
jeune général de l’époque, un général de vingt ans. Ce fut sur les champs de
bataille, que le marquis de La Fayette eut la révélation de ce qu’il devait
appeler le « miracle américain ». Ses premiers compagnons furent les engagés
volontaires de sa fameuse « Division des Virginiens », des soldats résolus,
recrutés le plus souvent parmi les ruffians et ceux qu’on dénommait avec
mépris les « peasants ». Avec eux, il vécut une épopée exaltante, dans un
éblouissement de jeunesse et de liberté. Sommé par Louis XVI de revenir en
France, après la victoire des « insurgents », La Fayette fut tenu pendant
longtemps à l’écart de la vie publique de son pays. Il fit, par la suite, une
très mauvaise politique, car cet aristocrate libéral, créateur du drapeau
tricolore et toujours prêt à se compromettre pour concilier — sans succès —
les vertus de la monarchie et celles de la république, se trouva toujours en
porte-à-faux. Sans doute parce que son modèle demeurait celui de la démocratie
américaine. Il se trompa ainsi perpétuellement de continent ! En publiant « La
Fayette, le sortilège de l’Amérique », deux auteurs ont voulu, précisément,
faire la lumière sur l’action véritable de ce personnage emprisonné dans une
légende abusive. L’un d’eux, est le professeur Paul Lesourd, archiviste-
paléographe, plusieurs fois lauréat de l’Académie française et de l’Académie
des sciences morales et politiques, qui apporte son témoignage d’historien.
L’autre est Marion Vandal qui a suivi méthodiquement — en Amérique — la longue
piste qui, en passant par les plaines de Virginie, les forêts de Pennsylvanie,
et les étendues glacées de l’État de New York, l’a conduite devant la statue
érigée face à la Maison Blanche, pour immortaliser le marquis aux deux patries
et aux trois couleurs. Un marquis français, épris de libéralisme, au siècle
des Lumières, et dont la dernière volonté fut d’être enseveli dans cette terre
américaine, qu’il avait rapportée de son dernier et triomphal voyage aux
États-Unis, comme s’il avait voulu que « le sortilège américain » n’eut jamais
de fin.
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