- EAN13
- 9782307231264
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Date de publication
- 1976
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Seigneur de Saint-Tropez, le Bailli de Suffren figure parmi les meilleurs
marins du monde. Pendant la guerre pour l’indépendance des États-Unis
(1778-1783), il mit en échec la Royal Navy dans l’océan Indien et inventa une
stratégie nouvelle. Sa personnalité, d’une densité peu ordinaire, dément à
merveille la théorie tolstoïenne sur l’insignifiance du rôle des chefs dans
les batailles. Roger Glachant débrouille de manière éblouissante, dans «
Suffren et le temps de Vergennes », la psychologie de ce fulgurant solitaire
et ses rapports avec son temps. Sa fameuse campagne de l’Inde y est contée à
partir de la correspondance personnelle et inédite qu’il entretint avec
Vergennes, le ministre diplomate, et qui constitue une chronique instantanée
des événements, ainsi qu’un double portrait plein de nuances et de contrastes.
Le souci constant d’éclairer le sujet — en regard du passé lointain ou récent
— fait de ce livre à la fois l’histoire d’un individu, l’histoire d’une
société, et l’histoire d’une guerre au sein des guerres. Les êtres comptent
ici et, souvent, l’on se croit plongé dans un roman. Mais non ! Ces
personnages ne font que revivre sous la plume de Roger Glachant. Voici
d'Estaing l’amiral-fantassin, Raynal le philosophe, qui dénonçait la traite
des Noirs et qui la finançait, Sartine le pieux policier, Rodney l’heureux
décavé et le malheureux Grasse, Bussy le héros ralenti, et La Pérouse qui
n’aimait que les intellectuels à systèmes, et Franklin, et Castries, et bien
d’autres. Et, en gros plan, le visage furibond du Bailli !
marins du monde. Pendant la guerre pour l’indépendance des États-Unis
(1778-1783), il mit en échec la Royal Navy dans l’océan Indien et inventa une
stratégie nouvelle. Sa personnalité, d’une densité peu ordinaire, dément à
merveille la théorie tolstoïenne sur l’insignifiance du rôle des chefs dans
les batailles. Roger Glachant débrouille de manière éblouissante, dans «
Suffren et le temps de Vergennes », la psychologie de ce fulgurant solitaire
et ses rapports avec son temps. Sa fameuse campagne de l’Inde y est contée à
partir de la correspondance personnelle et inédite qu’il entretint avec
Vergennes, le ministre diplomate, et qui constitue une chronique instantanée
des événements, ainsi qu’un double portrait plein de nuances et de contrastes.
Le souci constant d’éclairer le sujet — en regard du passé lointain ou récent
— fait de ce livre à la fois l’histoire d’un individu, l’histoire d’une
société, et l’histoire d’une guerre au sein des guerres. Les êtres comptent
ici et, souvent, l’on se croit plongé dans un roman. Mais non ! Ces
personnages ne font que revivre sous la plume de Roger Glachant. Voici
d'Estaing l’amiral-fantassin, Raynal le philosophe, qui dénonçait la traite
des Noirs et qui la finançait, Sartine le pieux policier, Rodney l’heureux
décavé et le malheureux Grasse, Bussy le héros ralenti, et La Pérouse qui
n’aimait que les intellectuels à systèmes, et Franklin, et Castries, et bien
d’autres. Et, en gros plan, le visage furibond du Bailli !
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