- EAN13
- 9782384421138
- Éditeur
- La Gibecière à Mots
- Date de publication
- 29/08/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782384421138
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2.49
Paul Féval (1816-1887)
"Le boudoir de lady Georgiana, au château de Montrath, était quelque chose de
charmant. Son tapissier l’avait précédée au manoir et venait de jeter partout
à profusion les merveilles toutes neuves du luxe parisien.
Le tapissier de milady demeurait rue de la Paix.
La pièce était, il faut le dire, admirablement disposée et formait par elle-
même un délicieux réduit. Nous ne saurions point indiquer le style précis de
son architecture intérieure, parce que les architectes anglais ont la bonne
habitude de poser en ce genre d’inextricables énigmes : ils mêlent volontiers
toutes les époques et trouvent encore moyen d’installer, au milieu de cet
éclectisme, l’indispensable confort. Il y avait dans le boudoir de lady
Montrath des réminiscences gothiques étonnées de s’allier à quelques
intentions Pompadour ; comme transition, la revêche manière du siècle
d’Élisabeth jetait çà et là ses roides essais.
Mais tout cela se voyait peu. La tenture de velours avait recouvert en grande
partie ces froides excentricités du génie britannique. Le jour, qui arrivait,
doux et brisé, dans ce nid de soie et d’or, éclairait seulement les riches
moulures des frises et les arabesques du plafond."
Bien que descendant des anciens rois d'Irlande, les Mac-Diarmid sont une
famille pauvre. Lors de la grande famine, le père est partisan du nationaliste
Daniel o' Connell ; il est pacifiste. Mais ses fils ont choisi d'intégrer la
lutte armée contre l'oppresseur anglais...
Seconde partie.
"Le boudoir de lady Georgiana, au château de Montrath, était quelque chose de
charmant. Son tapissier l’avait précédée au manoir et venait de jeter partout
à profusion les merveilles toutes neuves du luxe parisien.
Le tapissier de milady demeurait rue de la Paix.
La pièce était, il faut le dire, admirablement disposée et formait par elle-
même un délicieux réduit. Nous ne saurions point indiquer le style précis de
son architecture intérieure, parce que les architectes anglais ont la bonne
habitude de poser en ce genre d’inextricables énigmes : ils mêlent volontiers
toutes les époques et trouvent encore moyen d’installer, au milieu de cet
éclectisme, l’indispensable confort. Il y avait dans le boudoir de lady
Montrath des réminiscences gothiques étonnées de s’allier à quelques
intentions Pompadour ; comme transition, la revêche manière du siècle
d’Élisabeth jetait çà et là ses roides essais.
Mais tout cela se voyait peu. La tenture de velours avait recouvert en grande
partie ces froides excentricités du génie britannique. Le jour, qui arrivait,
doux et brisé, dans ce nid de soie et d’or, éclairait seulement les riches
moulures des frises et les arabesques du plafond."
Bien que descendant des anciens rois d'Irlande, les Mac-Diarmid sont une
famille pauvre. Lors de la grande famine, le père est partisan du nationaliste
Daniel o' Connell ; il est pacifiste. Mais ses fils ont choisi d'intégrer la
lutte armée contre l'oppresseur anglais...
Seconde partie.
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