"190 ans de passion littéraire"

 

Années 70, Quand la France riait, chantait et se dévergondait
EAN13
9782390093534
Éditeur
La Boîte à Pandore
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Années 70

Quand la France riait, chantait et se dévergondait

La Boîte à Pandore

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782390093534
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Parcourez une décennie exceptionnelle, marquée par l'insouciance et la liberté
sexuelle !

Ceux qui les ont vécues en ont la nostalgie. Chez les autres, elles font
rêver. Les années 70 commencent dans l’insouciance du lendemain, la légèreté,
les paillettes, la liberté sexuelle, la joie de vivre. «?Une parenthèse
enchantée?», selon l’expression de Françoise Giroud. Pour raconter cette
décennie de légende, Marc Pasteger a choisi l’angle de l’anecdote amusante.
Philippe Bouvard collectionne les canulars. Mike Brant, qui ne comprend pas le
français, enregistre son premier tube uniquement grâce à la phonétique. Après
Emmanuelle, Sylvia Kristel jure qu’elle ne se déshabillera plus au cinéma… et
ment?! Bonus?: un quizz de 70 questions.

Plutôt hippie, disco ou punk ? Retrouvez la parenthèse enchantée des années 70
grâce à ce livre bien documenté, empli d'anecdotes étonnantes et amusantes !

EXTRAIT

Une autre fois, il lance Mike Brant sur ses hordes de fans :
— On me dit que vous êtes de plus en plus traqué par les jolies filles…
— Un peu, oui… Après mon dernier gala, j’en ai même déniché quatre dans mon
lit !
Bouvard tient le bon sujet :
— Et qu’est-ce que vous avez fait ?
— J’ai dit : « Excusez-moi, je suis très fatigué ! Je vais dormir ! »
Bouvard a le mot de la fin :
— Nous aurions tous fait comme vous, menteur !
Ton identique dans « RTL non-stop », émission qu’il anime chaque après-midi en
direct et en public, dans le même créneau horaire que « Les grosses têtes »
qu’il inaugurera en 1977 après avoir présenté et dirigé pendant deux ans le
journal de 13 heures de la station.
Il décortique un texte un peu simpliste d’Enrico Macias qui se défend :
— Pour moi, une bonne chanson, c’est celle qu’on peut fredonner le matin dans
sa salle de bain en se rasant…
Bouvard riposte :
— Moi, c’est la chanson qui m’a souvent rasé…
Et il envoie le jingle de la séquence suivante sous les rires des spectateurs
du grand studio du 22 de la rue Bayard.
Au fil des mois, le meneur de jeu, qui reçoit quotidiennement un ou plusieurs
chanteurs (mais entourés de convives venant d’autres horizons) a mis au point
une liste de questions dans laquelle il puise. Exemples :
— Croyez-vous que le certificat d’études suffise à un chanteur ?
— Préférez-vous un article erroné à pas d’article du tout ?
— Préférez-vous être le numéro dix en France que le numéro un à l’étranger ?
— Plaignez-vous les chanteurs qui ne connaissent pas la musique ?
— Accepteriez-vous de participer gratuitement à un gala organisé en faveur des
organisateurs de galas dans le besoin ?
— Continueriez-vous à chanter si l’on donnait le S.M.I.G. aux artistes ?
— Pensez-vous que le succès de certaines vedettes vient de la surdité précoce
d’une partie du public ?
Les sujets personnalisés sont traités avec le même humour, comme l’attestent
ces quelques mots adressés à Antoine :
— Avez-vous moins peur des tomates depuis que vous possédez une exploitation
agricole ?
Plébiscité par les auditeurs, les téléspectateurs et lecteurs du « Figaro »
puis de « France-Soir », Bouvard connaît un triomphe de librairie en 1973 avec
« Un oursin dans le caviar »8 dont il vendra, toutes éditions confondues, deux
millions d’exemplaires. Et, comme on sait, un oursin, ça manque de douceur…

À PROPOS DE L'AUTEUR

Journaliste, rédacteur en chef du « Soir mag » de Bruxelles, pour cet ouvrage,
Marc Pasteger s’est appuyé sur une vaste documentation dont ses propres
chroniques et interviews de presse écrite et de radio.
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