- EAN13
- 9782402050289
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Librairie des Méridiens)
- Date de publication
- 31/12/1984
- Collection
- Réponses sociologiques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Technologie, travail, transports : Les transports parisiens de masse (1900-1985)
Pierre Bouvier
FeniXX réédition numérique (Librairie des Méridiens)
Réponses sociologiques
Livre numérique
L’introduction dans les entreprises de nouvelles technologies transforme
profondément le sens donné au travail. Une étude de cas : celui de l’évolution
des transports urbains de masse parisiens permet de dégager plusieurs
résultats. Les données antérieures reposaient sur des métiers aux
caractéristiques précises, sur des pratiques et des représentations
individuelles et collectives de groupes socioprofessionnels spécifiques et
nombreux, sur des sociabilités endogènes fortes constituant des « blocs
sociotechnologiques » induits, sur le long terme, par un certain croisement du
technologique et du social. Les technologies nouvelles découpent ces données
construites sur l’épaisseur historique pour susciter l’émergence d’autres
blocs. Polyvalence et flexibilité tendent à remplacer les qualifications
segmentées antérieures. La réduction des postes induit un certain
dépérissement des sociabilités internes et un glissement vers les interactions
extérieures à l’entreprise. L’analyse approfondie de ces mutations nécessite
l’étude des pratiques et des représentations allouées au concept de travail.
Pour aborder ce champ, la démarche « socioanthropologique » proposée croise
des problématiques et méthodes sociologiques avec des résultats de
l’anthropologie (immersion dans les milieux d’entreprise, symbolique et
ritualisation des quotidiennetés…) appliquées aux sociétés industrielles.
profondément le sens donné au travail. Une étude de cas : celui de l’évolution
des transports urbains de masse parisiens permet de dégager plusieurs
résultats. Les données antérieures reposaient sur des métiers aux
caractéristiques précises, sur des pratiques et des représentations
individuelles et collectives de groupes socioprofessionnels spécifiques et
nombreux, sur des sociabilités endogènes fortes constituant des « blocs
sociotechnologiques » induits, sur le long terme, par un certain croisement du
technologique et du social. Les technologies nouvelles découpent ces données
construites sur l’épaisseur historique pour susciter l’émergence d’autres
blocs. Polyvalence et flexibilité tendent à remplacer les qualifications
segmentées antérieures. La réduction des postes induit un certain
dépérissement des sociabilités internes et un glissement vers les interactions
extérieures à l’entreprise. L’analyse approfondie de ces mutations nécessite
l’étude des pratiques et des représentations allouées au concept de travail.
Pour aborder ce champ, la démarche « socioanthropologique » proposée croise
des problématiques et méthodes sociologiques avec des résultats de
l’anthropologie (immersion dans les milieux d’entreprise, symbolique et
ritualisation des quotidiennetés…) appliquées aux sociétés industrielles.
S'identifier pour envoyer des commentaires.