- EAN13
- 9782402055444
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Kailash)
- Date de publication
- 1997
- Collection
- Civilisations et sociétés
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Angkor : chronique d'une renaissance
Maxime Prodromidès
FeniXX réédition numérique (Kailash)
Civilisations et sociétés
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Kailash 18,00
Songez, quand vous découvrirez ou retrouverez le Cambodge des temples, Angkor
Vat, le Bayon, le Bapuon, Banteay Srei, Prah Khan… que l’immense cité des rois
khmer fut reconstruite pierre à pierre par les hommes de l’École française d
’Extrême-Orient à partir des années 1900. En 1901, Pierre Loti s’assoupit à
l’ombre des géants du Râmâyana, pendant que Charles Carpeaux, le fils du
sculpteur, se débat avec les tentacules des banians qui emprisonnent les tours
à visage du Bayon. Paul Claudel, lui, croit rencontrer à Angkor Vat Satan
personnifié. Quant à André Malraux, il vient à Angkor en 1923 pour dérober, à
Banteay Srei, plusieurs déesses sculptées en bas-relief. De nouveaux
documents, retracent l’équipée de l’écrivain au Cambodge. Outre celle de
Malraux, c’est l’aventure des Conservateurs d’Angkor qui est contée dans ce
livre : fallait-il être assez fou, au début du siècle, pour accepter de vivre
dans la jungle et l’humidité afin d’exhumer des vestiges dont personne ou
presque ne se souciait ? Certains, tel Henri Marchal, ont la grâce d’être élus
khmer parmi les Khmers, d’autres disparaissent tragiquement. Quant au dernier
Conservateur, Bernard-Philippe Groslier, il poursuit la reconstruction de ses
monuments sous les tirs de roquettes et les bombes au napalm durant la guerre
civile qui embrase le Cambodge de 1970 à 1975. Tous, en dépit des guerres et
des avatars de la décolonisation, restèrent fascinés par la majesté des
monuments qu’ils arrachaient à l’emprise de la forêt : chaque jour, ils
côtoyaient les dieux.
Vat, le Bayon, le Bapuon, Banteay Srei, Prah Khan… que l’immense cité des rois
khmer fut reconstruite pierre à pierre par les hommes de l’École française d
’Extrême-Orient à partir des années 1900. En 1901, Pierre Loti s’assoupit à
l’ombre des géants du Râmâyana, pendant que Charles Carpeaux, le fils du
sculpteur, se débat avec les tentacules des banians qui emprisonnent les tours
à visage du Bayon. Paul Claudel, lui, croit rencontrer à Angkor Vat Satan
personnifié. Quant à André Malraux, il vient à Angkor en 1923 pour dérober, à
Banteay Srei, plusieurs déesses sculptées en bas-relief. De nouveaux
documents, retracent l’équipée de l’écrivain au Cambodge. Outre celle de
Malraux, c’est l’aventure des Conservateurs d’Angkor qui est contée dans ce
livre : fallait-il être assez fou, au début du siècle, pour accepter de vivre
dans la jungle et l’humidité afin d’exhumer des vestiges dont personne ou
presque ne se souciait ? Certains, tel Henri Marchal, ont la grâce d’être élus
khmer parmi les Khmers, d’autres disparaissent tragiquement. Quant au dernier
Conservateur, Bernard-Philippe Groslier, il poursuit la reconstruction de ses
monuments sous les tirs de roquettes et les bombes au napalm durant la guerre
civile qui embrase le Cambodge de 1970 à 1975. Tous, en dépit des guerres et
des avatars de la décolonisation, restèrent fascinés par la majesté des
monuments qu’ils arrachaient à l’emprise de la forêt : chaque jour, ils
côtoyaient les dieux.
S'identifier pour envoyer des commentaires.