- EAN13
- 9782402064354
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Point hors ligne)
- Date de publication
- 1993
- Collection
- Psychanalyse
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'Exil de la langue
Fragments de langue maternelle
Jacques Hassoun
FeniXX réédition numérique (Point hors ligne)
Psychanalyse
Livre numérique
Les textes qui composent ce recueil abordent les rapports du sujet à la
langue, celle que l’on dit maternelle. Les termes qui la désignent ne peuvent-
ils pas d’ailleurs prêter à confusion ? Car les petits restes de l’enfant
merveilleux qui ne finit pas de se meurtrir, ces rescapés d’une brisure, ces
éclats d’amour, de nostalgie ou de croyance qui occupent le sujet, constituent
la langue d’un exil intérieur. Assujetti à sa passion, le sujet traque cette
langue inarticulable du trauma comme d’autres recherchent des fragments de
textes, des parchemins égarés, des objets de fouille, ou des insignes, qui
toujours se dérobent. « L’enfant mort » défini ici comme le point d’ancrage de
la pulsion de mort dans le Moi, comme une insistance à mettre des mots à
l’endroit d’une parole suspendue, esquisserait un terme de passage, un octroi
et soutiendrait la fonction symbolisante de la langue. L’auteur fera appel à
la clinique, à des personnages de romans ou de films, et au souvenir d’un
danseur baroque et insensé image stylisée de l’exilé pour évoquer ces
différentes métaphores de l’exil de la langue.
langue, celle que l’on dit maternelle. Les termes qui la désignent ne peuvent-
ils pas d’ailleurs prêter à confusion ? Car les petits restes de l’enfant
merveilleux qui ne finit pas de se meurtrir, ces rescapés d’une brisure, ces
éclats d’amour, de nostalgie ou de croyance qui occupent le sujet, constituent
la langue d’un exil intérieur. Assujetti à sa passion, le sujet traque cette
langue inarticulable du trauma comme d’autres recherchent des fragments de
textes, des parchemins égarés, des objets de fouille, ou des insignes, qui
toujours se dérobent. « L’enfant mort » défini ici comme le point d’ancrage de
la pulsion de mort dans le Moi, comme une insistance à mettre des mots à
l’endroit d’une parole suspendue, esquisserait un terme de passage, un octroi
et soutiendrait la fonction symbolisante de la langue. L’auteur fera appel à
la clinique, à des personnages de romans ou de films, et au souvenir d’un
danseur baroque et insensé image stylisée de l’exilé pour évoquer ces
différentes métaphores de l’exil de la langue.
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