"190 ans de passion littéraire"

 

Le pari dauphinois
EAN13
9782402462709
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Programme 7)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le pari dauphinois

FeniXX réédition numérique (Programme 7)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402462709
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    5.99
« Vivre ensemble la neige dans le Dauphiné », c'était faire et non dire,
c'était vivre concrètement la citoyenneté des personnes handicapées, c'était
accorder des actes aux paroles dites par d'autres. Seize municipalités,
stations de sports d'hiver, seize groupements de commerçants, tous les gens de
la montagne relevaient le défi : vous parlez d'insertion ! Que les personnes
handicapées viennent chez nous, nous les invitons ! La SNCF décida de prendre
en charge le transport et, ainsi, commença une formidable aventure collective.
Pour les Dauphinois, l'objectif était clair : il s'agissait d'inviter des
personnes de tous âges, atteintes de handicap sensoriel, moteur ou mental, de
les recevoir dans des conditions ordinaires, sans qu'elles soient entourées
des moyens médicaux et paramédicaux habituels. Il apparaît, que la situation
extra-institutionnelle ainsi créée, a favorisé grandement l'épanouissement des
potentialités jusqu'alors cachées. Cela nous conduit à reconsidérer
sérieusement l'utilisation de l'environnement, dans un projet thérapeutique et
éducatif, mais aussi à concevoir les loisirs comme l'un des éléments
permettant l'épanouissement des capacités de chacun. Ce fut une véritable
révélation pour les Dauphinois eux-mêmes, de découvrir des êtres « sans
masques » et de réaliser qu'eux aussi pouvaient s'en passer. Lors des
interviews, nous approchons une dynamique sociologique, encore mal connue et
peu exploitée, qui pourrait bien, à elle seule, faire basculer - par pans
entiers - certaines causes du rejet social dont sont victimes les handicapés.
Car si, dans les principes, on constate une évolution, dans les faits, les
personnes handicapées n'ont encore, trop souvent, que le droit au rêve. Cette
fois-ci, non. Aussi, la préface de Monsieur Louis Mermaz s'ouvre-t-elle par
ces mots : « Je souhaiterais, avant tout, communiquer l'émotion que je ressens
à ouvrir ce livre ».
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