"190 ans de passion littéraire"

 

Les politiques de la Terreur, 1793-1794
EAN13
9782753530508
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les politiques de la Terreur

1793-1794

Presses universitaires de Rennes

Histoire

Livre numérique

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Près de vingt ans après le Bicentenaire de la Révolution française, l’intérêt
des historiens pour ce moment majeur de notre histoire nationale ne faiblit
pas, loin s’en faut, ce que ne cessent de prouver les nouvelles recherches
ouvertes. Tout au plus, peut-on observer qu’un certain nombre de polémiques se
sont atténuées, même si leurs objets demeurent. Parmi ceux-ci, la Terreur,
temps fort de la Révolution, a bien sûr été sujette à des interprétations
historiographiques souvent conflictuelles, ainsi qu’à des définitions
opposées, tant à propos de sa nature et de ses logiques que pour son cadre
chronologique. Les Actes de ce colloque, tenu à l’Université de Rouen en
janvier 2007, entendent évoquer un « temps » de la Terreur compris dans sa
version la plus usuelle, c’est-à-dire s’ouvrant en 1793 (avec des prémices dès
le printemps) et s’achevant dans l’été 1794 pour laisser place à d’autres
violences politiques, parfois appuyées sur des rouages identiques mais
désormais utilisés à d’autres fins. S’ouvrant largement à des travaux récents
ou en cours, le livre tiré de ce colloque propose une réflexion collective non
pas sur « la politique de la Terreur », comme on a pu l’écrire, mais sur « les
politiques » mises en œuvre au « temps de la Terreur ». En effet, loin
d’évoquer cette période par le seul usage de la répression et des violences,
ou bien d’en faire une sorte d’épisode politique décontextualisé et perçu
comme consubstantiel à la Révolution, voire à toute révolution, cette
rencontre a porté sur quatre thèmes successifs (les rouages de la Terreur ;
violences et justice ; institutions et politiques économiques, politiques
sociales ; vie culturelle et religieuse) destinés à nous faire mieux
comprendre les réalités multiformes de ce moment chronologique précis et
fondamental de la Révolution française. De ces réalités, où le poids de la
guerre, sous toutes ses formes, joue bien sûr un rôle décisif, la toile
représentant un « élève de l’école de Mars » - créée en l’an II dans la
capitale pour former les futurs cadres citoyens de l’armée républicaine - est
une illustration toute symbolique, où se côtoient le genre académique et deux
objets essentiels de la « régénération » chère aux hommes de l’an II : le
bonnet phrygien et le glaive.
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