- EAN13
- 9782764609200
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 14/08/2007
- Collection
- Boréal Compact Classique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Les chroniques de Hector Fabre forment autant d’instantanés où l’on découvre
les villes qu’étaient hier Québec, Montréal, Ottawa. Témoin privilégié grâce à
son double statut de journaliste et de «flâneur» avoué, Fabre y brosse d’une
plume alerte une série de portraits évocateurs où l’on découvre une époque
qui, bien que révolue, annonce la nôtre par plus d’un aspect. Vives, piquantes
et colorées, ces vignettes témoignent d’un rare don d’observateur et
d’écrivain.«À qui lui disait : “Vous avez l’air fatigué, c’est sans doute le
travail de l’esprit”, il répliquait : “Non, c’est à la pensée du travail.” Il
se vantait un peu beaucoup. On n’écrit pas une prose aussi élégante, aussi
apparemment facile, sans se donner un peu de mal. C’est la lourdeur prosaïque,
moralisante, qui est facile dans le XIXe siècle québécois ; écrire légèrement,
rapidement, avec souplesse, comme le fait Hector Fabre, c’est un véritable
tour de force, un défi presque impossible à relever.» Extrait de la postface
de Gilles Marcotte
les villes qu’étaient hier Québec, Montréal, Ottawa. Témoin privilégié grâce à
son double statut de journaliste et de «flâneur» avoué, Fabre y brosse d’une
plume alerte une série de portraits évocateurs où l’on découvre une époque
qui, bien que révolue, annonce la nôtre par plus d’un aspect. Vives, piquantes
et colorées, ces vignettes témoignent d’un rare don d’observateur et
d’écrivain.«À qui lui disait : “Vous avez l’air fatigué, c’est sans doute le
travail de l’esprit”, il répliquait : “Non, c’est à la pensée du travail.” Il
se vantait un peu beaucoup. On n’écrit pas une prose aussi élégante, aussi
apparemment facile, sans se donner un peu de mal. C’est la lourdeur prosaïque,
moralisante, qui est facile dans le XIXe siècle québécois ; écrire légèrement,
rapidement, avec souplesse, comme le fait Hector Fabre, c’est un véritable
tour de force, un défi presque impossible à relever.» Extrait de la postface
de Gilles Marcotte
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