- EAN13
- 9782764645925
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 09/09/2019
- Collection
- Correspondance
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Lettres au frère Marie-Victorin
Correspondance sur la sexualité humaine
Marcelle Gauvreau
Éditions du Boréal
Correspondance
Livre numérique
La publication, en 2018, des Lettres biologiques de Marie-Victorin visait à
faire connaître la réflexion de ce grand penseur sur la sexualité humaine.
Elle se voulait une contribution à l’histoire de la sexualité au Québec
pendant l’entre-deux-guerres de même qu’à l’histoire de la vie religieuse. La
réception très positive et même enthousiaste de ces lettres d’une grande
qualité intellectuelle, historique, mais également littéraire a aussi
contribué à faire découvrir les qualités personnelles de la correspondante et
confidente de Marie-Victorin, Marcelle Gauvreau. Le titulaire des droits des
lettres sur la physiologie et la psychologie de la sexualité humaine que cette
dernière a échangées avec le grand botaniste nous permet aujourd’hui de les
rendre publiques. Ce sont donc les réponses aux Lettres biologiques que nous
publions ici – et non l’ensemble de leurs échanges épistolaires – en suivant
le même protocole d’édition. Outre son amour profond et imprégné de respect
pour celui que Marcelle Gauvreau appelle son « directeur spirituel », amour
qu’on pouvait déjà déceler dans les lettres du botaniste, on découvre dans ces
Lettres au frère Marie-Victorin une femme enjouée, profondément religieuse, à
l’esprit très rationnel, qui apprend à découvrir son corps et à décrire
précisément ses expériences sexuelles. Ces lettres nous renseignent, entre
autres, sur le niveau de connaissance de la physiologie humaine chez les
jeunes filles, en particulier au moment des premières menstruations, ainsi que
sur les relations maritales, grâce aux enquêtes que mène Marcelle Gauvreau
auprès de ses amies mariées. Cette correspondance révèle une relation tout à
fait exceptionnelle et même unique entre deux personnes dont le statut social
interdit non seulement tout rapport physique, mais également l’expression
publique des sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, à une époque où la
sexualité est un sujet tabou. À ce tabou s’ajoute la méfiance, sinon la
réprobation, suscitée par cette relation eu égard aux conventions sociales et
religieuses d’alors. Ces longues lettres biologiques présentent un regard à la
fois studieux et sensible sur les relations humaines que le lecteur découvrira
avec étonnement.
faire connaître la réflexion de ce grand penseur sur la sexualité humaine.
Elle se voulait une contribution à l’histoire de la sexualité au Québec
pendant l’entre-deux-guerres de même qu’à l’histoire de la vie religieuse. La
réception très positive et même enthousiaste de ces lettres d’une grande
qualité intellectuelle, historique, mais également littéraire a aussi
contribué à faire découvrir les qualités personnelles de la correspondante et
confidente de Marie-Victorin, Marcelle Gauvreau. Le titulaire des droits des
lettres sur la physiologie et la psychologie de la sexualité humaine que cette
dernière a échangées avec le grand botaniste nous permet aujourd’hui de les
rendre publiques. Ce sont donc les réponses aux Lettres biologiques que nous
publions ici – et non l’ensemble de leurs échanges épistolaires – en suivant
le même protocole d’édition. Outre son amour profond et imprégné de respect
pour celui que Marcelle Gauvreau appelle son « directeur spirituel », amour
qu’on pouvait déjà déceler dans les lettres du botaniste, on découvre dans ces
Lettres au frère Marie-Victorin une femme enjouée, profondément religieuse, à
l’esprit très rationnel, qui apprend à découvrir son corps et à décrire
précisément ses expériences sexuelles. Ces lettres nous renseignent, entre
autres, sur le niveau de connaissance de la physiologie humaine chez les
jeunes filles, en particulier au moment des premières menstruations, ainsi que
sur les relations maritales, grâce aux enquêtes que mène Marcelle Gauvreau
auprès de ses amies mariées. Cette correspondance révèle une relation tout à
fait exceptionnelle et même unique entre deux personnes dont le statut social
interdit non seulement tout rapport physique, mais également l’expression
publique des sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, à une époque où la
sexualité est un sujet tabou. À ce tabou s’ajoute la méfiance, sinon la
réprobation, suscitée par cette relation eu égard aux conventions sociales et
religieuses d’alors. Ces longues lettres biologiques présentent un regard à la
fois studieux et sensible sur les relations humaines que le lecteur découvrira
avec étonnement.
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