- EAN13
- 9791030009255
- Éditeur
- Presses Universitaires de Bordeaux
- Date de publication
- 23/07/2022
- Collection
- Lumières
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791030009255
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Dans l’histoire culturelle des couleurs, le XVIIIe siècle occupe une place
particulière : "oasis" (Brusatin) ou "parenthèse" (Pastoureau) colorée, la
couleur, dans tous les domaines,émerge, se déploie, s’impose : de l’Opticks de
Newton (1704) au Traité des couleurs de Goethe (1810), un discours
scientifique sur la couleur suscite et accompagne son renouvellement dans la
société et l’imaginaire à tel point qu’on peut parler d’un véritable
changement d’épistémè. On vit dans une ambiance colorée et la vision colorée
devient aussi une manière de penser le monde.
Dans ce contexte, qu’en est-il des liens qu’entretiennent les couleurs et les
identités, sociales, sexuées et genrées ? La couleur à l’époque des Lumières
est-elle un trait distinctif, constitutif et éventuellement discriminant d’une
identité ? Les couleurs sont-elles déjà, encore, des indicateurs de hiérarchie
et de domination ? Jusqu’à quel point, alors, peut-on parler de couleurs
identitaires ? Existe-t-il une identité chromatique de l’espace, de la ville ?
Et de quelles couleurs parle-t-on ?
Le présent numéro propose quelques pistes de réponse, en prenant en compte à
la fois l’histoire matérielle et la représentation des couleurs au travers du
lexique, des arts et de la littérature afin de mettre en relation les
identités vécues et imaginées et d’en montrer l’influence réciproque.
particulière : "oasis" (Brusatin) ou "parenthèse" (Pastoureau) colorée, la
couleur, dans tous les domaines,émerge, se déploie, s’impose : de l’Opticks de
Newton (1704) au Traité des couleurs de Goethe (1810), un discours
scientifique sur la couleur suscite et accompagne son renouvellement dans la
société et l’imaginaire à tel point qu’on peut parler d’un véritable
changement d’épistémè. On vit dans une ambiance colorée et la vision colorée
devient aussi une manière de penser le monde.
Dans ce contexte, qu’en est-il des liens qu’entretiennent les couleurs et les
identités, sociales, sexuées et genrées ? La couleur à l’époque des Lumières
est-elle un trait distinctif, constitutif et éventuellement discriminant d’une
identité ? Les couleurs sont-elles déjà, encore, des indicateurs de hiérarchie
et de domination ? Jusqu’à quel point, alors, peut-on parler de couleurs
identitaires ? Existe-t-il une identité chromatique de l’espace, de la ville ?
Et de quelles couleurs parle-t-on ?
Le présent numéro propose quelques pistes de réponse, en prenant en compte à
la fois l’histoire matérielle et la représentation des couleurs au travers du
lexique, des arts et de la littérature afin de mettre en relation les
identités vécues et imaginées et d’en montrer l’influence réciproque.
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