"190 ans de passion littéraire"

 

Dix portraits d'écrivaines françaises rebelles en leur temps, À l'usage des esprits curieux
EAN13
9782351202951
ISBN
978-2-35120-295-1
Éditeur
Complicités
Date de publication
Nombre de pages
101
Dimensions
21 x 15 x 0,9 cm
Poids
160 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Dix portraits d'écrivaines françaises rebelles en leur temps

À l'usage des esprits curieux

Complicités

Offres

Avec des mots simples, Mireille Delaunay brosse le portrait de 10 femmes dont la
voix s’est élevée dans une société où elles auraient dû se taire, n’être que silence
résigné et soumis. Elles ont pourtant bravé l’hypocrite l’adage « sois belle et taistoi ».
Professeure de lettres pendant 40 ans et férue d’Histoire, Mireille Delaunay vit dans les monts
du Lyonnais. Elle vient de publier un court essai, Dix portraits d’écrivaines françaises rebelles en
leur temps, à l’usage des esprits curieux aux Éditions Complicités, illustré par Flora Gressard.
Il est de saines rébellions, nécessaires à l’avancée d’une société plus juste. Dès lors que
l’autorité est abusive, l’insoumission est légitime. Oh  ! Pas une révolte violente, non  ! Celle,
subtile et sûre, que nous donnent les connaissances. C’est ainsi que ces femmes ont gagné leur
émancipation. Et n’oublions pas : il fut des temps où refuser de se taire fut l’acte d’un véritable
courage.
Dans ce bref essai, Mireille Delaunay remet à l’honneur ces écrivaines qui ont bravé les limites
que leur imposait l’éducation de leur sexe, de leur époque ou de leur couleur. « Ces portraits,
explique Mireille Delaunay, sont présentés dans un ordre chronologique, ils sont brefs, vivants,
détaillés et replacés dans leur contexte historique pour que tout lecteur, et un jeune-homme ou
une jeune-flle en particulier, puisse se repérer et mieux comprendre l’évolution de la condition
féminine, la diférence de traitement et les inégalités auxquelles les femmes ont dû faire face.
C’est un livre concis (100 pages) et facile à lire. »
Des voix féminines
« Il était une fois des petites flles, et quelques pères en avance sur leur temps, n’acceptant pas
qu’on les éduque et qu’on les traite diféremment des garçons.  » Ainsi commence la 4e de
couverture, qui donne la tonalité de ces portraits, rapidement brossés, prémices d’une
émancipation féminine.
Marie de France, Louise Labé, Madame d’Aulnoy, Madame du Châtelet, Olympe de Gouges
auront laissé leur empreinte dans les manuels de nos lycéens, mais connaissez-vous Hubertine
Auclert (1848-1914), la première sufragette qui « n’imaginait certainement pas à l’âge de treize
ans, âge où son père meurt, qu’elle deviendrait plus tard une militante féministe très active ! » ou
encore Paulette Nardal, « la première étudiante noire à être admise à la prestigieuse Sorbonne
en 1920 » et première femme journaliste noire ?
À qui s’adresse cet essai ?
On pourrait penser spontanément aux jeunes flles en quête de modèles de femmes
courageuses, mais aussi à tous les « esprits curieux » de l’histoire en général, de l’évolution des
relations hommes-femmes en particulier.
Enfn, cet ouvrage rappelle l’importance du combat de ces femmes, à l’heure où l’on considère,
à tort, l’émancipation féminine comme étant défnitivement acquise.
S'identifier pour envoyer des commentaires.