"190 ans de passion littéraire"

 

Romans choisis par vos libraires

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15,00

« À découvrir ! (premier roman)
Octave et Véra vivent reclus dans leur maison familiale depuis le décès de leurs parents.
Une petite musique quotidienne bien réglée.
Une petite musique lancinante.
Octave, lors de sa sortie hebdomadaire chez son libraire, aperçoit sa soeur à bord d'un bus. Étrange. Véra ne sort jamais de leur "château".
Ces vies bien rangées, protégées par leur isolement et leur routine deviennent peu à peu inquiétantes.
Une écriture et un style envoûtants.
Une histoire obsédante. »
Amélie (Librairie L'Armitière)

« Tenu de bout en bout par deux personnages aussi énigmatiques que touchants, "Notre château" est le récit d'une lente catastrophe, d'un accident intime dont l'écho se propage entre les murs de cette imposante demeure mentale.
Véra et Octave y coulent des jours méthodiques, organisés selon des rituels domestiques précis que de petits événements perturbent soudain. Que faisait Véra dans ce bus ? Et à qui appartient cette cigarette qui fume dans le cendrier ?
Construit comme un mantra magique, dans une langue répétitive jusqu'à rendre la fable hypnotique, ce Château développe sa propre ambiance, massive et feutrée, édifice littéraire à l'architecture unique, hors du temps et de l'époque, aussi démodé qu'il est inquiétant.
Envoûtant, lancinant, c'est un roman qui possède sa propre logique, son propre langage et rien que pour ça, il mérite qu'on en pousse les lourdes portes. »
Grégoire (Librairie Obliques)


19,80

« De naissance obscure et violente ; l’enfant fut baptisé Babel par une vieille femme et devint Abel par la grâce de Zelda… À la table des hommes est une fable poétique philosophique et initiatique. Bien sûr il y a le chaos, la guerre et la sauvagerie humaine. Et en dépit de tout, la beauté, la culture, le regard de l’autre qui vous grandi. À la table des hommes est un très beau roman fraternel. Grand coup de cœur. »
Anne-Lise (Librairie La Galerne)


« Beau, à la fois tendre et violent, totalement captivant et... dérangeant. Louis est un enfant de la guerre. Au port, il contemple un bateau sur lequel il essaie, en vain, d'embarquer. Au contraire, sa mère, totalement démunie, l'envoie à l'orphelinat et alors... c'est le bagne : privations, méchanceté, cruautés, violences et même tortures de la part du personnel, à commencer par le directeur. Mais Louis n'en oublie pas ses rêves, sa soeur enfermée dans un couvent, sa mère qui perd la tête...
Adulte, il mènera un combat pour dénoncer la cruauté de ces bagnes pour enfants, sans rancoeur et plein d'espoir. » Alexandre (Librairies de Port Maria)


21,00

« Voilà le premier roman de David Cronenberg et toutes les obsessions du cinéaste sont là : nouvelles technologies, sexe, psychanalyse, société de "sur-consommation"… Etrange, parfois dérangeant mais surtout brillant, Consumés est un véritable ovni littéraire ! Du pur Cronenberg ! »
Élise et Serge (Librairie La Galerne)


Lettre à mon fils

Autrement

« Un essai poignant, tantôt tendre tantôt brutal.
Une immersion dans l'Amérique contemporaine aux contradictions effarantes.
Entre Malcolm X et Toni Morisson, Ta-Nehisi Coates nous offre une réflexion teintée de mélancolie et d'optimisme... »
Erick Amaury (Librairie Cosmopolite)

« Dans cette lettre bouleversante à son fils, Ta-Nehisi Coates raconte, à travers son propre parcours, ce que ça signifie d'être noir aujourd'hui aux États Unis. Il évoque ainsi le jeune garçon noir qu'il était, vivant dans une peur omniprésente des autres et notamment des autres noirs dans les quartiers pauvres de Baltimore dans les années 80.

Puis le jeune homme révolté qu'il est devenu veut comprendre comment l'Histoire a créé ce qu'il nomme le racisme systémique des noirs américains et surtout la tradition de la destruction des corps noirs symbolisée par l'esclavage mais aussi les lynchages. Cette tradition perdure tacitement et en toute impunité comme le montrent les récentes affaires de Trayvon Martin ou Michael Brown, pour ne citer qu'eux. Et plutôt que de rassurer son fils et lui dire que tout va s'arranger, il le pousse à s'interroger et à prendre conscience de la réalité : c'est lui aussi un jeune homme noir avec un corps noir et donc vulnérable qui ne doit pas se laisser endormir par le "Rêve" fabriqué par ceux "qui se croient blancs".
Ce récit émouvant fait écho à une autre lettre écrite par James Baldwin à son neveu dans les années 60, et dans une langue claire, sincère quasi viscérale, il invite à la réflexion et au dialogue. Un livre percutant et indispensable. »
Marion (Librairie Dialogues)