"190 ans de passion littéraire"

 

Centenaire de la 1ère Guerre Mondiale

Les 100 titres de la Grande Guerre, sélection

L'encyclopédie visuelle, année après année, de la première guerre mondiale. Un ouvrage de référence sur tous les aspects de ce premier conflit global : politique, militaire - depuis les escarmouches en Extrême-Orient jusqu'aux champs de batailles européens - et humain, avec les témoignages de ceux qui l'ont vécu.


15,90

Dans l’histoire des hommes, quelques dates marquent des ruptures indélébiles. 1914 est de celles-là. On donna par la suite – à tort – le nom de Première Guerre mondiale à ce conflit, dont on connaît le terrible bilan : 10 millions de morts, un désastre économique et culturel, et l’avènement des régimes totalitaires.
Cette guerre était-elle évitable ? La Grande Guerre aurait-elle pu ne pas avoir lieu et le XXe siècle en être totalement transformé ? Quels furent les objectifs et les arrière-pensées des acteurs, au jour le jour, dans les capitales européennes ? Quel était, au-delà de l’image d’Épinal, l’état d’esprit des populations ? Autant de questions auxquelles répond ce livre, dans un récit au quotidien des premiers mois du drame.


Elizabeth Greenhalgh

Tallandier

Dans Les Grands Contemporains (1937), Winston Churchill écrivait au sujet du
maréchal Foch : « Avec le recul, je crois que l’on comprendra mieux combien sa
valeur spirituelle et la sagacité pénétrante de son jugement étaient de
l’ordre le plus élevé. » Élevé à la dignité de maréchal de France en août
1918, Ferdinand Foch n’a pourtant jamais commandé de troupes au combat avant
la guerre. Entre 1914 et 1916, il livre des batailles, notamment devant Ypres
à la fin de 1914, en Artois en 1915 jusqu’à l’échec dans la Somme l’année
suivante. Nommé chef d’état-major général en 1917, il devient commandant
suprême des forces alliées au cours des derniers mois qui précédèrent la
victoire. À l’inverse d’un Pétain plus prudent, Foch se révèle un homme
énergique, volontaire et tenace, d’un optimisme inaltérable. Et il obtient
alors des résultats décisifs ; c’est bien lui qui met en place les stratégies
victorieuses, avant que les réalités politiques contribuent ensuite à le faire
échouer dans la paix. À l’appui d’une masse documentaire (carnets de notes,
lettres) jusqu’ici sous-exploitée, Elizabeth Greenhalgh propose une étude
novatrice de la contribution de Foch à la victoire des Alliés. Elle nous
invite à comprendre comment cet officier d’artillerie apprit à combattre
l’ennemi, à négocier avec des alliés difficiles à manœuvrer et à se frayer un
chemin à travers le véritable champ de mine formé par l’écheveau des relations
politico-militaires. En un mot, comment Ferdinand Foch façonna la Grande
Guerre. « Avec ce livre, Elizabeth Greenhalgh nous offre un portrait fascinant
de l’improbable commandant en chef. Cet homme impétueux, qui ne cessa
d’exaspérer les chefs militaires des armées nationales, poursuivait ses
propres objectifs fondés sur des convictions nationales profondes, et
fermement attaché à l’idée que la détermination est la clé permettant de
maîtriser la réalité. » Général André Bach.


« Nous sommes tous des vers », disait modestement Winston Churchill, « mais je crois que moi, je suis un ver luisant ! »

Ses multiples actions d’éclat, immortalisées par une œuvre littéraire étincelante, expliquent clairement pourquoi il n’a pas fi ni de luire. A-t-on déjà vu un homme doté d’un si beau style relater de si grands événements après avoir occupé de si hautes fonctions ?

Les Mémoires de guerre sont une épopée narrée comme un conte, avec une documentation surabondante, d’admirables phrases cadencées, un humour omniprésent et des excursions aux quatre coins d’un monde en guerre.

Une œuvre littéraire, au sens le plus noble du mot.

Traduit, annoté et présenté par François Kersaudy.


Qui se souvient encore de ces journaux satiriques : Le Rire Rouge et La Baïonnette en France, Simplicissimus et Lüstiger Blätter en Allemagne, Punch, Bystander et Sketch en Angleterre ? Leurs rédacteurs en chef ne furent décorés ni pendant, ni à la fin de la guerre. Ils avaient pourtant bien mérité de leur patrie respective.



Généraux de l'ombre, leurs troupes de dessinateurs participèrent à tous les assauts, furent de toutes les
batailles, et dans ce grand affrontement des crayons, leurs « coups de mains » furent souvent décisifs.
Dès les premiers jours, les plus grands artistes de l'époque n'hésitèrent pas à descendre de leur piédestal pour mettre leur talent au service de leur propagande nationale, d'une « vérité », laquelle, comme chacun sait, est la première victime de la guerre…


Tous les livres ont été écrits sur le bain de sang que fut la guerre de 14-18. Cet ouvrage traite enfin du bain d'encre que déchaîna les évènements et permet de comprendre comment le conflit a pu durer si longtemps. De la France à l'Allemagne en passant par François-Joseph, le Pape et le Tsar Nicolas, l'encre n'épargne personne et témoigne de la virulence de la propagande.