"190 ans de passion littéraire"

 

Centenaire de la 1ère Guerre Mondiale

Les 100 titres de la Grande Guerre, sélection

L'Amérique latine et la Grande Guerre

Fayard

24,00

Il est temps que l’histoire de la Grande guerre devienne véritablement mondiale. Elle n’est le plus souvent qu’une histoire européenne, à l'exception de l’entrée en guerre des Etats-Unis. L’Amérique latine semble n’y avoir aucune place, comme si elle s’était tenue en marge du conflit. Pourtant l'Argentine et le Brésil ont bien été confrontés à la guerre. Les populations, largement composées d’immigrants européens, se sont senties concernées par l’issue des combats, d’autant que de nombreuses communautés étaient appelées à rejoindre leur patrie en Europe et à prendre les armes. L’impact de la guerre se fit sentir aussi dans le domaine économique et transforma en profondeur les sociétés latino-américaines. Spectatrices à distance du suicide de l’Europe, elles ont été choquées par cet effondrement d’une civilisation qu’elles admiraient. Les intellectuels, jusque-là convaincus de la nécessité d’imiter la culture européenne, s’en sont détournés pour la seconde fois, après les indépendances du début XIXe siècle, et ont commencé à promouvoir d’autres modèles, d’autres idéaux culturels, du panaméricanisme à l’affirmation nationale.
Il n'est pas ici question des sempiternelles histoires de poilus ou des débats sur les résistances à l'effort de guerre. L'Adieu à l'Europe propose une histoire décentrée, depuis cet ailleurs si proche et si lointain qu'est l'Amérique latine. A ce titre, il ne se contente pas de renouveler notre géographie de la guerre, il offre aussi un plaidoyer pour une autre histoire du XXe siècle latino-américain.


17,90

1918. Paris est en liesse. Les troupes s'apprêtent à défiler sur les Champs-Elysées pour célébrer la Victoire.
Après l'armistice du 11 novembre 1918, cinq terribles années de guerres se clôturent enfin, cinq années qui ont vu l'apparition des armes chimiques, la généralisation des bombardements, l'enlisement des armées. Et qui ont fait dix millions de morts...
Depuis août 1914, que le chemin fut long pour entrevoir cette paix ! Alors que la guerre semblait sans issue, que politiques et généraux se disputaient pouvoir et décisions, un homme avait foi en la vaillance des soldats, au nom d'une certaine France, au nom de la République. Cet homme, c'était Clemenceau.
Mais si le traité de Versailles de 1919 a ouvert sur un monde nouveau, les frustrations et les vengeances trouveront un terreau qui nourrira le XXe siècle. Les espoirs déçus des anciens combattants, les vies brisées feront le lit des fascismes, les sociétés déstabilisées, les frontières contestées, les empires désagrégés seront la proie d'une crise sans précédent.
La Deuxième Guerre Mondiale succèdera à la "der des der".


Evoquant les grandes heures du conflit à l'aide de textes et de documents, L'Agenda du Centenaire montre pourquoi et comment « le sort des armes » a tourné en faveur des Alliés au détriment de l'Axe.
Chaque mois, trois portraits de personnages historiques ayant joué un rôle fondamental dans le conflit, ainsi qu'un grand document iconographique.
Chaque semaine, le « feuilleton » du conflit en 53 épisodes, dans l'ordre chronologique, illustré par une photographie, une affiche ou la une d'un journal d'époque.
Chaque jour, le rappel d'un fait historique, de l'attentat de Sarajevo (28 juin 1014) à l'armistice (11 novembre).
À la fin de l'Agenda figurent des informations complémentaires : chronologie détaillée du conflit , carte du front occidental, chanson de Craonne, biographies des principaux personnages... Ainsi que les calendriers complets des années 2014 et 2015 avec indication des vacances scolaires.
L'ouvrage est présenté par Jean-Claude Narcy et Kader Arif et postfacé par Jean-Pierre Verney, historien de la Grande Guerre.


18,00

« Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s'entassent sans un mot dans les abris. C'est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée ». Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l'Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l'historiographie du conflit depuis une trentaine d'années, cette dimension régionale – et périphérique – des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens – essentiels – entre « petites » et « grande » patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d'origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une « langue des tranchées », constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées: elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la « petite patrie » interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d'ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l'aura compris: la région est ainsi moins le cadre de l'étude que l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.


17,00

Ce livre est le fruit d’une expérience historiographique, mené par l’un des plus grands historiens de la Première Guerre mondiale : après avoir tant travaillé sur les combattants des tranchées et leur expérience de la guerre, Stéphane Audoin-Rouzeau a choisi de se tourner vers les siens.

Même si elles s’y apparentent parfois, les pages que l’on va lire ne constituent pas un récit de famille. Et quoique l’on puisse sans doute s’y tromper, ces mêmes pages ne sont pas non plus un essai d’ego-histoire. En effet, Stéphane Audoin-Rouzeau n’a pas tenté d’écrire une autobiographie d’historien, mais de raconter le cheminement d’un événement, de retrouver la manière dont la Grande Guerre a traversé leur existence, sur trois générations, quitte à inscrire ses effets au-delà même de leur propre vie.

Au-delà des individualités évoquées dans ce récit de filiation, le premier rôle restera à la Grande Guerre. En ce sens, ce livre demeure un livre d’histoire, un livre saisissant, sensible et maîtrisé, où l’historien s’efforce au fond de retrouver l’Histoire dans l’homme.