"190 ans de passion littéraire"

 

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Les Arènes

Conseillé par
28 août 2013

Méditer à l'américaine

La méditation est à la mode. Alors évidemment les éditeurs ne pouvaient pas ignorer un phénomène d'une telle ampleur.

Trois livres sont sortis assez récemment qui, tous, ont pour but de prendre le néophyte par la main et de lui faire découvrir la méditation de pleine conscience. Chacun de ces ouvrages est accompagné d'un CD proposant des exercices et une initiation à la méditation.

Le plus ancien est celui de [Christophe André]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/mediter-jour-apres-jour/) " [Méditer jour après jour "]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/mediter-jour-apres-jour/), paru en 2011. Il présente l'originalité de mettre en relation un tableau avec chacun des 24 thèmes abordés. Ainsi " Vivre l'instant présent " est illustré par La Pie de Claude Monet ou " Voir l'ordinaire " utilise comme support La station service d'Edward Hopper. C'est un beau livre, mais qui  ressemble presque à un exercice de style. Tout cela est un peu trop construit, un peu trop appliqué.

Le méditant le plus médiatique, Fabrice Midal, a publié en octobre 2012 un ouvrage qui ressemble à son titre [" Pratique de la méditation "]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/pratique-de-la-meditation/). Il explique très clairement, avec des mots simples qui sonnent juste, ce qu'est la méditation et ce qu'on peut en attendre. Le CD, qui propose de s'initier à des moments de méditation colle parfaitement à la démarche de l'auteur. C'est pour nous, des trois livres, celui qui répondra le mieux aux questions d'un non initié.

**L'ouvrage le plus récent, paru en février 2013, est d'un autre genre. " Apprendre à méditer " écrit par Bob Stahl et Elisha Goldstein, se veut beaucoup plus didactique. On peut tenir son journal, noter ses progrès, pratiquer quelques mouvements de Yoga, tout cela dans le but de diminuer le stress. Bref, on est là face à une sorte de guide pratique, un peu fastidieux, voire même un peu caricatural, d'une pensée positive, forcément positive. Peut-être est-ce efficace, mais c'est tout de même un peu simpliste**.

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25 leçons pour vivre en pleine conscience

L'Iconoclaste

24,90
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28 août 2013

Méditation et peinture

La méditation est à la mode. Alors évidemment les éditeurs ne pouvaient pas ignorer un phénomène d'une telle ampleur.

Trois livres sont sortis assez récemment qui, tous, ont pour but de prendre le néophyte par la main et de lui faire découvrir la méditation de pleine conscience. Chacun de ces ouvrages est accompagné d'un CD proposant des exercices et une initiation à la méditation.

**Le plus ancien est celui de Christophe André " Méditer jour après jour ", paru en 2011. Il présente l'originalité de mettre en relation un tableau avec chacun des 24 thèmes abordés. Ainsi " Vivre l'instant présent "est illustré par La Pie de Claude Monet ou " Voir l'ordinaire " utilise comme support La station service d'Edward Hopper. C'est un beau livre, mais qui  ressemble presque à un exercice de style. Tout cela est un peu trop construit, un peu trop appliqué.**

Le méditant le plus médiatique, **Fabrice Midal**, a publié en octobre 2012 un ouvrage qui ressemble à son titre [" Pratique de la méditation "]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/pratique-de-la-meditation/). Il explique très clairement, avec des mots simples qui sonnent juste, ce qu'est la méditation et ce qu'on peut en attendre. Le CD, qui propose de s'initier à des moments de méditation colle parfaitement à la démarche de l'auteur. C'est pour nous, des trois livres, celui qui répondra le mieux aux questions d'un non initié.

L'ouvrage le plus récent, paru en février 2013, est d'un autre genre.[ " Apprendre à méditer " écrit par** Bob Stahl et Elisha Goldstein**]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/apprendre-a-mediter/), se veut beaucoup plus didactique. On peut tenir son journal, noter ses progrès, pratiquer quelques mouvements de Yoga, tout cela dans le but de diminuer le stress. Bref, on est là face à une sorte de guide pratique, un peu fastidieux, voire même un peu caricatural, d'une pensée positive, forcément positive. Peut-être est-ce efficace, mais c'est tout de même un peu simpliste.

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28 août 2013

Pour apprendre à méditer

La méditation est à la mode. Alors évidemment les éditeurs ne pouvaient pas ignorer un phénomène d'une telle ampleur.

Trois livres sont sortis assez récemment qui, tous, ont pour but de prendre le néophyte par la main et de lui faire découvrir la méditation de pleine conscience. Chacun de ces ouvrages est accompagné d'un CD proposant des exercices et une initiation à la méditation.

Le plus ancien est celui de [Christophe André]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/mediter-jour-apres-jour/) " [Méditer jour après jour "]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/mediter-jour-apres-jour/), paru en 2011. Il présente l'originalité de mettre en relation un tableau avec chacun des 24 thèmes abordés. Ainsi " Vivre l'instant présent " est illustré par La Pie de Claude Monet ou " Voir l'ordinaire " utilise comme support La station service d'Edward Hopper. C'est un beau livre, mais qui  ressemble presque à un exercice de style. Tout cela est un peu trop construit, un peu trop appliqué.

**Le méditant le plus médiatique, Fabrice Midal, a publié en octobre 2012 un ouvrage qui ressemble à son titre " Pratique de la méditation ". Il explique très clairement, avec des mots simples qui sonnent juste, ce qu'est la méditation et ce qu'on peut en attendre. Le CD, qui propose de s'initier à des moments de méditation colle parfaitement à la démarche de l'auteur. C'est pour nous, des trois livres, celui qui répondra le mieux aux questions d'un non initié.**

L'ouvrage le plus récent, paru en février 2013, est d'un autre genre. [" Apprendre à méditer " écrit par]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/apprendre-a-mediter/)[ Bob Stahl et Elisha Goldstein]( http://www.onlalu.com/site/ouvrages/apprendre-a-mediter/), se veut beaucoup plus didactique. On peut tenir son journal, noter ses progrès, pratiquer quelques mouvements de Yoga, tout cela dans le but de diminuer le stress. Bref, on est là face à une sorte de guide pratique, un peu fastidieux, voire même un peu caricatural, d'une pensée positive, forcément positive. Peut-être est-ce efficace, mais c'est tout de même un peu simpliste.

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27 août 2013

Un problème non résolu

« Avoir pour père le génie du siècle ne m’a jamais servi à rien ». L’auteur de cette phrase n’est autre que le fils d’Albert Einstein, Eduard, schizophrène dès l’âge de 20 ans, qui passa le restant de son existence, soit 35 années, dans des institutions psychiatriques. Son père avait dit de lui : « Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution.»

C’est le drame d’une incompréhension entre un père et son fils que raconte Laurent Seksik dans ce roman aux allures de triptyque : la voix d’Eduard prise entre les récits de son père et de sa mère, la première épouse d’Albert Einstein, Mileva Maric.

Incompréhension mais aussi solitude d’un homme prodigieusement doué, emprisonné dans une maladie psychique qu’aucun traitement ne parvint à guérir; mésentente d’un couple, Albert et Mileva, qui explosa laissant une femme amère et deux enfants jeunes, Hans-Albert et Eduard totalement désemparés; douleur d’une mère qui vit son cadet s’enfermer dans la psychose;  isolement d’un génie persécuté par les nazis, traqué par McCarthy, accusé tour à  tour d’être juif, communiste, pacifiste et père de la bombe atomique. Laurent Seksik brosse le portrait d’êtres malmenés par les épreuves au cœur d’une époque troublée. Il porte aussi  un éclairage inattendu sur l’homme qu’était le génial physicien.

En dépit de quelques longueurs dans les tout derniers chapitres, « Le cas Eduard Einstein »  s’inscrit dans la lignée de  l’excellent « Les derniers jours de Stefan Zweig ».

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26 août 2013

L'amour à mort

En juin dernier, Walter Siti recevait le prix Strega, l’équivalent de notre Goncourt. Une récompense presque tardive, si l’on considère la date de parution (1994) de son monumental et scabreux premier roman " Leçons de nu ". En effet, ce critique et professeur de littérature éminent est devenu LE romancier que l’on vous cite en Italie quand vous voulez prendre le pouls de la littérature contemporaine. Et l’exigeante collection « Terra d’Altri » des éditions Verdier confirme, en traduisant cette année le deuxième roman de Siti, paru en 1999, son statut de référence pour la littérature italienne. Même traductrice que " Leçons de nu ", Martine Segonds-Bauer (avec la collaboration de l’éditeur et philosophe Martin Rueff pour les poèmes qui scandent le texte), même restitution remarquable du style unique de Walter Siti : fait d’or et de boue (deux symboles récurrents dans le roman), de poésie et d’obscénité, les deux pôles sur lesquels s’articulent son écriture virtuose et drue. Qu’on se le dise, " Une douleur normale " ne se lit pas en sirotant un cocktail au bord de la piscine. Ça tombe bien, la rentrée arrive, et la lecture du roman de Siti est une vraie leçon de littérature.

Walter, intellectuel influent et auteur d’un premier roman retentissant (suivez mon regard…), s’est lassé des culturistes froidement intéressés qui entretenaient jusqu’alors ses fantaisies sexuelles : il a rencontré Mimmo, un jeune Méridional débarqué à Rome pour faire l’acteur. Mimmo adore Walter, honore fougueusement son corps « flétri » de quinquagénaire, et parvient à crever sa carapace de littérateur solitaire. Mimmo s’installe chez Walter, et germe alors chez ce dernier le projet d’écrire un roman sur l’amour homosexuel, mais vu sous l’angle de sa « normalité », un amour de jeunes mariés, avec ses bassesses et ses joies. L’ouvrage est refusé par l’éditeur. Walter, dévasté, décide alors de le modifier, de remettre ce qu’il avait censuré pour épargner son compagnon, de rajouter des commentaires acides, signalés par une police différente. C’est ce texte revu et perpétuellement interrogé que Siti propose au lecteur. Un roman dans le roman, donc, mais un roman dont chaque syllabe semble autobiographique. Et la vérité est sulfureuse : Walter, le narrateur à la première personne, ne se fait pas de cadeau, se décrivant en homo assoiffé de torses musclés et pourtant guetté par l’impuissance, à la nature orgueilleuse et lâche, pas plus qu’il n’épargne Mimmo, personnage fantoche qui finit par tremper dans un trafic d’organes mafieux. Car Walter, dans la deuxième version de son roman, cherche à se débarrasser de Mimmo. L’écriture, d’un cynisme rare, devient le moyen d’achever l’amour, de venger la médiocrité des sentiments, et ce jusqu’à l’irrémédiable.

« Je ne suis pas un romancier, je ne sais que parler de moi », écrit le Walter du roman. Siti, le vrai, prouve en revanche qu’il est un romancier de très, très haute voltige. " Une douleur normale " est un roman brillant, truffé de références, qui dérange et interroge les rapports amoureux, la société italienne, mais aussi et surtout les rapports pervers du roman avec la réalité.

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